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Oton marchand de légumes a des tomates ; Je les ai vus de mes propres yeux. Mais je n’achète pas. D’une part, je préférerais ne pas avoir à réhypothéquer la maison. D’autre part, je suis devenu un peu obsédé par les navets. Et il semble que je ne sois pas le seul.
À peine un chroniqueur avait-il fait une blague inspirée de Thérèse Coffey sur le carpaccio de navet que les médias sociaux ont diffusé une photographie d’un tel plat, le légume en question violet foncé et tranché si finement qu’il ressemblait aux pétales d’une tulipe. Pour m’inspirer, je me tourne vers le classique de 1992 de Colin Spencer, Plaisirs Végétaux. On y trouve des recettes de navets au gingembre et aux noix, mais aussi un pilaf de sarrasin mettant en vedette les tout petits jeunes préférés des Français. Peut-être que si nous aussi appelions les navets des navets, ils commenceraient peut-être à paraître plutôt chics. Il a été amusant de regarder ceux qui aiment d’habitude bourdonner sur les railleries alimentaires saisonnières contre la disparition des tomates et des poivrons de nos supermarchés. Les hypocrites ! Mais oui, je sais que c’est injuste. Nous importons depuis longtemps des bananes et des ananas ; si vous vivez sur une île sombre et hivernale comme la nôtre, se priver de fruits frais, exotiques et riches en vitamines, c’est éprouver une envie puissante. En 1944, la chroniqueuse de guerre Vere Hodgson a rapporté qu’un magasin près de son appartement à Notting Hill avait mis la main sur des oranges (les fruits et légumes n’étaient pas rationnés, mais ils étaient souvent en pénurie douloureuse). « Nous avons vu des peaux d’orange dans la rue », a-t-elle écrit. Et puis: « C’est très rafraîchissant, même à le regarder. »
Un livre à soi
Un léger bourdonnement entoure Cahier interdit d’Alba de Céspedes, un roman italien « redécouvert » des années 1950 publié dans une nouvelle traduction par la célèbre Ann Goldstein, et maintenant je le lis moi-même, je comprends pourquoi. Crikey. Voici un livre qui démontre, page par page, paragraphe par paragraphe, que l’écriture peut vraiment être un acte transformateur.
Valeria Cossati est une femme active d’une quarantaine d’années qui partage son appartement exigu à Rome avec son mari et ses deux enfants. Un jour, en train d’acheter des cigarettes, elle est attirée par des carnets dans la vitrine du bureau de tabac et, après l’avoir persuadé de lui en laisser un – c’est dimanche et il est interdit de vendre autre chose que du tabac -, elle commence à écrire un journal intime, un journal qu’elle lui cache soigneusement famille. Au début, chaque entrée est monotone. Mais plus elle écrit, plus ses sentiments, longtemps refoulés, remontent à la surface : son agitation, son insatisfaction.
Le résultat est incendiaire : une bombe sous le lit qu’on lui a fait. En tournant ses pages, le sentiment grandit que toutes les femmes, métaphoriquement parlant, tiennent un petit livre noir – et qu’elles doivent toutes, à un moment donné, le détruire, tout comme Valeria.
Savourer Sheffield
Je me réjouis pour le théâtre Crucible, dont Debout au bord du ciel, une comédie musicale sur Park Hill, le célèbre complexe immobilier brutaliste de Sheffield, a été nominé pour huit prix Olivier. Comme c’est génial pour la ville. Mais quand je l’ai vu le mois dernier, mon cœur s’est serré. Je pense que nous devons commencer à raconter de nouvelles histoires sur le nord, mais ici – encore – il y avait des mineurs éclairés d’en haut comme les mages, la rage jaunissante de Thatcher et des blagues sans fin sur les classes moyennes ridicules (votre rappel régulier qu’il y a des gens de la classe moyenne dans le nord aussi).
Pourtant, c’était incroyable de voir Henderson’s Relish en vente au National Theatre, où la production a été transférée. Hendo’s, un condiment ressemblant à la sauce Worcestershire qui est fabriqué à Sheffield depuis 1885, est adoré par Arctic Monkeys, Sean Bean et, euh, moi. De quoi donner du peps à vos navets ? Prenez une bouteille avec votre glace au chocolat d’intervalle.
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