Neil Newbon, doubleur talentueux, a gagné en notoriété grâce à son rôle d’Astarion dans Baldur’s Gate 3. Bien qu’il soit maintenant célèbre, il a déjà collaboré à des titres marquants comme Resident Evil Village. Passionné de jeux vidéo depuis son enfance, il se remémore ses débuts sur ZX Spectrum, évoquant les défis des jeux des années 80 et l’impact émotionnel qu’ils avaient sur lui. Il prête également sa voix à Dracula dans Vampire Survivors, soulignant la difficulté des jeux de cette époque.
Neil Newbon : Un Talent Émergent dans l’Industrie du Jeu Vidéo
Neil Newbon, le talentueux doubleur, a captivé l’attention du monde du jeu vidéo grâce à son interprétation d’Astarion dans le célèbre Baldur’s Gate 3. Bien qu’il soit désormais reconnu, il n’est pas un nouvel arrivant sur la scène, ayant déjà prêté sa voix à des titres emblématiques comme Resident Evil Village et Detroit: Become Human. Passionné de jeux vidéo depuis son plus jeune âge, il a récemment partagé son parcours lors de l’émission The Games That Made Me sur GINX TV.
Les Débuts de Neil sur ZX Spectrum
Au cours d’une discussion d’une heure, Newbon a évoqué sa carrière tout en révélant ses souvenirs d’enfance liés aux jeux vidéo, notamment son expérience avec le mythique ZX Spectrum. Il se souvient : « Le ZX Spectrum a été ma première introduction au monde des jeux. Je ne sais même pas comment j’ai réussi à convaincre ma famille de m’en acheter un, mais je pense que c’était un moyen de me garder occupé, car j’avais beaucoup d’énergie ».
Il se remémore également le processus de création de jeux à l’époque, qui nécessitait de lire des magazines et de comprendre un langage de programmation basique. « Il fallait charger les jeux sur des cassettes, ce qui pouvait prendre jusqu’à 45 minutes. C’était un véritable engagement », explique-t-il, en ajoutant que si le chargement échouait, il ressentait une immense frustration.
Newbon évoque aussi sa passion pour des jeux comme Zoids, où une panne soudaine pouvait provoquer une réaction émotionnelle intense. « Je me souviens d’avoir joué et de crier quand le jeu plantait. C’était un vrai cauchemar de devoir tout recommencer », confie-t-il.
Il souligne l’impact de Julian Gollop sur son expérience de jeu, se remémorant des titres qui l’ont marqué. « Chaque personnage sous votre contrôle avait un nom, ce qui les rendait presque réels », dit-il, ajoutant qu’il aimait imaginer les relations entre les personnages.
Newbon, qui double également Dracula dans l’extension Castlevania de Vampire Survivors, note que les jeux des années 80 étaient beaucoup plus difficiles. « À l’époque, rien n’était facile. Vous deviez apprendre par vous-même, sans explications détaillées, ce qui rendait l’expérience de jeu d’autant plus enrichissante », conclut-il.