Neuf policiers irakiens tués dans une explosion près de Kirkouk, dans le nord du pays

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L’EIIL revendique l’attentat à la bombe perpétré contre un convoi de la police.

Au moins neuf policiers fédéraux ont été tués dans un attentat à la bombe dans le centre-nord de l’Irak, près de la ville riche en pétrole de Kirkouk, selon des responsables de la sécurité.

La bombe a frappé le convoi de policiers dimanche près du village de Safra, à environ 30 km (20 miles) au sud-ouest de Kirkouk. Deux autres agents ont été grièvement blessés.

Un officier de la police fédérale a déclaré à l’agence de presse AFP qu' »une attaque directe avec des armes légères » a suivi l’explosion.

L’État islamique d’Irak et du Levant (ISIL ou ISIS) a déclaré sur sa chaîne Telegram qu’il avait mené l’attaque.

L’EIIL, qui s’était emparé de vastes étendues de territoire en Irak et en Syrie en 2014, a été vaincu par une coalition militaire internationale dirigée par les États-Unis. Le groupe armé a perdu son dernier bastion en 2019, mais ses cellules dormantes continuent de mener des attaques en Irak et en Syrie.

Le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, qui a ordonné une chasse aux auteurs, a déclaré que les forces de sécurité devraient faire preuve de « vigilance, inspecter soigneusement les routes et ne donner aucune opportunité aux éléments terroristes ».

Kirkuk, qui se trouve à 240 km (150 miles) au nord de Bagdad, a été saisie à des groupes kurdes par les forces de sécurité irakiennes en 2017.

Le gouvernement régional kurde avait pris le contrôle de la ville après la fuite des forces irakiennes et l’EIIL avait gagné plus de territoire dans le pays.

Un rapport des Nations Unies publié en août a déclaré que l’EIIL maintient un réseau souterrain de 6 000 à 10 000 combattants capables de mener des attaques des deux côtés de la frontière poreuse entre l’Irak et la Syrie.

Le dernier incident fait suite à une attaque mercredi lorsqu’une bombe en bordure de route a touché un véhicule militaire, tuant trois soldats irakiens sur des terres agricoles au nord de Bagdad, selon le ministère de la Défense. Aucun groupe n’a revendiqué cette attaque.

En novembre, une autre attaque non revendiquée contre un poste militaire éloigné du nord a tué quatre soldats près de Kirkouk, selon des sources militaires.

L’EIIL a revendiqué la responsabilité de deux attentats-suicides en janvier 2021 dans un marché de Bagdad dans lesquels 32 personnes sont mortes, marquant le premier incident de ce type dans la ville en plus de trois ans.

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