Le film « Wallace & Gromit : Vengeance Most Fowl » marque le retour tant attendu du duo emblématique et de l’antagoniste Feathers McGraw. En lice pour plusieurs BAFTA et l’Oscar du meilleur long métrage d’animation, ce projet met en lumière le défi d’animer Feathers tout en préservant son mystère. Nick Park, co-réalisateur, partage comment l’idée de ramener le personnage est née pendant l’écriture. L’équipe a dû relever des défis techniques pour maintenir son inexpressivité.
Un Retour Triomphant pour Wallace & Gromit
Parmi les films qui se disputent les récompenses cette saison, un titre se démarque par le retour tant attendu d’un duo emblématique et de l’un de ses antagonistes les plus redoutables.
“Wallace & Gromit : Vengeance Most Fowl” est en lice dans plusieurs catégories aux BAFTA, notamment pour le meilleur film britannique, le film pour enfants et familles, ainsi que le film d’animation. De plus, il est pressenti pour l’Oscar du meilleur long métrage d’animation. Ce film marque le premier retour des héros emblématiques d’Aardman en stop-motion depuis le court-métrage oscarisé de 2008, “A Matter of Loaf and Death” et le premier long métrage depuis “The Curse of the Were-Rabbit”, gagnant d’un Oscar en 2005.
Le Mystérieux Feathers McGraw revient
Alors que chaque nouveau projet avec Wallace et Gromit est une raison de fêter, “Vengeance Most Fowl” ramène également Feathers McGraw, le célèbre voleur de diamants et maître du déguisement. Ce personnage, que nous avions vu pour la dernière fois enfermé à la fin du classique de 2003, “The Wrong Trousers”, a marqué l’histoire du cinéma avec une scène de poursuite en train incroyable.
Nick Park, co-réalisateur du film avec Merlin Crossingham, avoue ne pas avoir envisagé de faire revenir Feathers au départ, bien qu’il ait toujours eu une affection pour ce personnage. “Je n’ai jamais été vraiment enclin à ramener des personnages dans les films Wallace & Gromit, c’était plutôt une opportunité qui semblait juste,” confie Park depuis le studio Aardman à Bristol.
C’est durant le processus d’écriture, alors qu’ils cherchaient “quelque chose d’obscur” pour un film sur des gnomes de jardin qui déraillent, que l’idée a surgi. “C’était comme un coup de foudre… Feathers pourrait être derrière tout ça !”
Bien que Feathers ne soit pas le personnage le plus expressif du film, son animation a été un véritable défi, selon Park. “Le garder sur cette ligne très stable de ne pas être expressif et de garder le mystère derrière les yeux — c’est un véritable exploit,” ajoute-t-il.
Pour maintenir son regard inexpressif, l’équipe a dû chercher 500 épingles noires pour trouver celles de la bonne taille, mesurant chacune d’elles avec soin. Finalement, seulement 15 paires ont été jugées adéquates.
Ce retour n’est pas le premier pour Aardman ou Park, qui ont récemment ramené la terrible Mrs Tweedy dans “Chicken Run: Dawn of the Nugget”. La question se pose alors : Feathers ou Tweedy, qui est le pire des deux?
“C’est un peu comme demander ‘aimeriez-vous lutter contre un pingouin de la taille d’un cheval ou un cheval de la taille d’un pingouin ?,” plaisante Crossingham. “Je ne sais pas. Ils sont tous les deux assez mauvais.”
Park ajoute avec humour : “Mais un cheval de la taille d’un pingouin serait plus facile cependant.”