Wendy Williams, 66 ans, se retrouve sans-abri et lutte pour joindre les deux bouts après avoir perdu sa stabilité financière à cause d’un accident de voiture. Elle dépend des banques alimentaires et cherche désespérément un emploi tout en jonglant avec des emplois à temps partiel pour louer une chambre. Ancienne décoratrice d’intérieur, elle partage son expérience pour inspirer d’autres personnes âgées à ne pas perdre espoir face à l’adversité économique croissante au Royaume-Uni.
Une vie de défis pour Wendy Williams
En frappant à la porte de sa cousine, Wendy Williams, âgée de 66 ans, est accueillie chaleureusement avec un sourire et un câlin réconfortant. Après une brève mise à jour sur leur vie, sa cousine lui propose des oreillers, des draps et une couette pour qu’elle puisse s’installer confortablement sur le canapé du salon.
En guise de remerciement, Wendy offre un sac de provisions à sa cousine, soulignant ainsi les gestes de solidarité qui l’entourent. Pourtant, cette grand-mère de huit petits-enfants et arrière-grand-mère de six enfants n’est pas là pour célébrer les fêtes avant Noël.
Une réalité difficile
À 66 ans, Wendy se retrouve sans-abri, dormant sur des canapés, tout en cherchant désespérément un emploi pour subvenir à ses besoins. Elle explique : « Je suis une travailleuse sans-abri avec des cheveux gris. Je n’aurais jamais pensé que la vie deviendrait si difficile à cet âge. La hausse du coût de la vie et un accident de voiture m’ont laissée sans domicile. Je dois me contenter de vivre avec moins de cent livres par semaine. »
Wendy doit jongler entre divers emplois à temps partiel pour épargner suffisamment d’argent pour un dépôt, non pas pour acheter une maison, mais simplement pour louer une chambre dans une maison partagée. « Je dépends des colis de banque alimentaire pour manger, mais chaque fois que je trouve un emploi, je garde espoir et me concentre sur mon travail. »
Elle admet : « Je ne me plains pas et je ferai tout ce qu’il faut pour ne pas être un fardeau. Je n’ai pas de lit pour Noël, et ce n’est pas comme ça que j’avais imaginé ma vie dans la soixantaine. Je suis passée d’une vie de sécurité financière à une grand-mère sans-abri. »
Wendy, ancienne décoratrice d’intérieur vivant à Morden, a deux fils et une fille, tragiquement décédée. Elle est fière de sa grande famille, mais la situation actuelle lui pèse lourdement.
« Je pensais avoir pris ma retraite à 56 ans et ne plus jamais avoir à m’inquiéter de l’argent. Mais maintenant, je sais que je dois travailler jusqu’à ma mort juste pour pouvoir louer une chambre. C’est mon objectif pour 2025, et je n’aurais jamais pensé vivre de cette manière à 66 ans. »
Wendy fait partie d’un groupe croissant de personnes âgées au Royaume-Uni, où de nombreux seniors retournent au travail en raison de la crise économique actuelle. Selon des rapports récents, la main-d’œuvre des plus de 50 ans a atteint des niveaux record, avec un nombre croissant de personnes âgées de 65 ans et plus qui cherchent activement un emploi.
Elle déclare : « J’ai travaillé toute ma vie et tout fait correctement, c’est pourquoi je partage mon histoire. Je veux encourager les autres à ne pas abandonner, même dans les moments les plus sombres. »