Norris est-il puni à juste titre ? Les méthodes contestées exacerbent la fureur de McLaren

Norris est-il puni à juste titre ? Les méthodes contestées exacerbent la fureur de McLaren

Le Grand Prix d’Austin a été marqué par un intense duel entre Max Verstappen et Lando Norris, se soldant par une pénalité controversée infligée à Norris. Cette sanction de cinq secondes, décidée par les commissaires de course, a non seulement coûté une place sur le podium au pilote de McLaren, mais aussi des points cruciaux dans sa lutte pour le titre. Les réactions ont été vives, avec des accusations d’injustice et des critiques envers la décision des stewards, suscitant un débat intense dans le monde de la Formule 1.

Le Grand Prix d’Austin a été le théâtre d’une confrontation intense entre Max Verstappen et Lando Norris, un duel de pilotes au sommet qui s’est transformé en une polémique après une décision des commissaires de course. Cette pénalité a suscité des réactions vives et des discussions parmi les membres de McLaren.

Depuis la pénalité controversée infligée à Lando Norris, les dirigeants de McLaren expriment leur frustration. Les cinq secondes de pénalité imposées à Norris durant les derniers instants de la course ont coûté non seulement un podium, mais aussi des points cruciaux dans sa bataille pour le titre de champion du monde face à Verstappen.

Andrea Stella, le directeur de l’équipe, a affirmé : « À mon avis, l’intervention des stewards dans ce grand moment de sport automobile était inappropriée. » Cette décision a permis à Verstappen de célébrer sur le podium, tandis que Norris, 24 ans, a vu ses chances s’amenuiser, le laissant derrière Charles Leclerc et Carlos Sainz, qui ont réalisé un doublé avec Ferrari, une première aux États-Unis depuis 2006.

Tensions palpables

Verstappen, connu pour ses frictions avec la FIA, a choisi de rester réservé sur l’incident. « J’ai mon opinion, mais je n’ai pas besoin de la partager ici. Les commissaires font leur travail », a-t-il commenté.

Dès le départ, Norris a maîtrisé la pole position, mais Verstappen a tenté une attaque à l’intérieur dans le premier virage. Les deux pilotes ont perdu du temps, permettant à Leclerc de les dépasser et de remporter la course.

Avec Sainz terminant deuxième, Ferrari est désormais à seulement huit points derrière la troisième place au classement des constructeurs, s’approchant de McLaren en tête. Bien que le titre des constructeurs soit moins prestigieux que celui des pilotes, il reste déterminant pour la répartition des revenus télévisuels des équipes.

Un affrontement acharné

Dans ce spectacle de vitesse, Norris a tenté de réduire son retard après un arrêt aux stands, s’engageant dans un duel palpitant contre Verstappen. Bien que la bataille ait été serrée, Norris a perdu le contrôle en tentant une manœuvre à l’extérieur au virage 12, entraînant sa sortie de piste et favorable à Verstappen.

La justification de la pénalité a été que Norris n’était pas à la hauteur au sommet du virage et qu’il avait récupéré un avantage en revenant sur la piste. Bien que cela aurait dû valoir une pénalité de dix secondes selon les règlements, les commissaires ont décidé de n’en infliger que cinq, permettant à Verstappen de prendre la troisième place au lieu de Norris, qui a exprimé son incompréhension : « Je pense avoir bien conduit, mais ce ne sont pas mes règles ».

Commentaire d’experts

Andrea Stella a soutenu que les deux pilotes étaient hors-piste sans qu’aucun d’eux n’ait bénéficié d’un avantage. Ralf Schumacher, analyste pour Sky, a également jugé la pénalité injuste, la qualifiant de « racing » légal entre les deux pilotes. « Max a tout essayé pour défendre sa position, tout comme Lando », a-t-il déclaré.

La décision des commissaires est finale, et désormais, Norris abordera les prochaines courses avec un retard de 57 points sur Verstappen. La compétition reprend ce week-end au Mexique, suivie par un Grand Prix à São Paulo, avec encore cinq courses à disputer cette saison, promettant d’autres affrontements passionnants et potentiellement tumultueux.