« Nous devons faire plus »: le ministre allemand de la Défense appelle l’OTAN à agir contre Poutine


Le ministre allemand de la Défense a appelé l’OTAN à faire davantage pour protéger l’alliance de la Russie et du président Vladimir Poutine.

Christine Lambrecht a fait cette déclaration samedi lors de l’inauguration du quartier général d’une brigade de première ligne de l’OTAN nouvellement créée en Lituanie.

« Une chose est certaine : la situation actuelle signifie que nous devons faire plus ensemble », a-t-elle dit, ajoutant « nous ne pouvons pas savoir jusqu’où peut aller la folie des grandeurs de Poutine ».

Lambrecht a poursuivi : « La brutale guerre d’agression russe en Ukraine devient de plus en plus brutale et sans scrupules… La menace d’armes nucléaires de la Russie montre que les autorités russes n’ont aucun scrupule. »

Poutine a évoqué la possibilité d’utiliser des armes nucléaires à deux reprises au cours des dernières semaines au milieu d’un retrait des forces russes dans le sud et l’est de l’Ukraine.

L’Allemagne a déployé des troupes pour la première fois en Lituanie, qui borde l’enclave russe de Kaliningrad, en 2017.

En juin 2022, Berlin a accepté de renforcer sa présence dans le pays, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine en février.

Le nouveau QG servira de relais pour déployer rapidement une brigade de 5 000 hommes sur une ligne de front potentielle si nécessaire.

Lambrecht a ajouté que des exercices militaires fréquents pourraient accélérer ce processus.

Arvydas Anusauskas, ministre de la Défense nationale de Lituanie, a déclaré que les dix jours actuellement nécessaires pour déplacer une brigade sont « très rapides ».

Il a ajouté : « Rappelons que dans le cas de l’Ukraine, les informations sur la concentration des forces russes à sa frontière étaient connues depuis près de 90 jours. »

Depuis l’invasion de l’Ukraine, les pays baltes que sont la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie ont demandé à l’OTAN d’accroître sa présence dans la région.

Les anciens États soviétiques craignent que la Russie ne menace potentiellement leur propre sécurité ou souveraineté et celle de l’alliance.

D’autres États membres de l’OTAN ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu’une présence renforcée aux marges de la Russie pourrait aggraver les tensions, tandis qu’une présence permanente de l’OTAN coûterait à l’alliance des milliards à maintenir.



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