Nouveaux contrôles aux frontières de l’UE reportés jusqu’à fin 2023 : comment l’EES affectera-t-elle les voyageurs ?

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Le système d’entrée-sortie (EES) post-Brexit de l’UE a de nouveau été retardé.

Cela signifie que les voyageurs non européens entrant dans l’espace Schengen seront épargnés par le chaos anticipé du nouveau contrôles aux frontières un peu plus long.

Initialement prévu pour lancement en 2022, l’EES a d’abord été reprogrammée pour mai 2023. Désormais, elle devrait entrer en vigueur d’ici la fin de 2023.

Qu’est-ce que l’EES ?

L’EES sera un système d’enregistrement automatisé pour les voyageurs du Royaume-Uni et d’autres pays non européens qui n’ont pas besoin d’un visa pour entrer dans l’UE.

Les voyageurs devront scanner leur passeports ou tout autre document de voyage à une borne libre-service chaque fois qu’ils franchissent une frontière extérieure de l’UE. Il ne s’appliquera pas aux résidents légaux ou aux titulaires d’un visa de long séjour.

Le système enregistrera le nom du voyageur, ses données biométriques ainsi que la date et le lieu d’entrée et de sortie. Balayages du visage et les données d’empreintes digitales seront conservées pendant trois ans après chaque voyage.

Il s’appliquera lors de l’entrée dans tous les États membres de l’UE, à l’exception Chypre et l’Irlande, ainsi que quatre pays non membres de l’UE dans l’espace Schengen : IslandeLiechtenstein, Norvège et Suisse.

L’EES est introduit pour renforcer la frontière Sécurité et identifier les voyageurs qui dépassent la durée autorisée dans l’espace Schengen (90 jours sur une période de 180 jours).

ETIAS est-il toujours sur la bonne voie ?

L’EES est connecté au système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS). Ce nouveau régime oblige les citoyens non européens qui n’ont pas besoin d’un visa européen à obtenir une autorisation de voyage pour entrer dans le bloc. L’exemption de visa sera obligatoire pour toute personne souhaitant visiter le Espace Schengen court terme.

ETIAS devrait toujours être opérationnel à partir de novembre 2023 comme prévu. Une période de mise en œuvre de six mois est prévue, ce qui signifie qu’elle pourrait ne pas être obligatoire immédiatement. Une deuxième période de grâce de six mois peut également être envisagée par la suite.

Les voyageurs pourront demander ETIAS en ligne avant leur voyage pour un coût de 7 €. Une fois approuvée, l’autorisation de voyage électronique sera liée électroniquement à leur passeport.

Pourquoi l’EES a-t-elle été retardée ?

Comme pour la première série de retards, les difficultés rencontrées par les entrepreneurs pour respecter les délais ont été citées comme la raison du recul de l’EES.

Des barrières EES automatisées doivent être installées à toutes les frontières internationales terrestres, maritimes et aériennes de l’espace Schengen. Les voyageurs pourront enregistrer leurs coordonnées sur des bornes libre-service et sur des applications mobiles dans certains pays, après quoi les gardes-frontières ou portails électroniques effectuera les vérifications.

On ne sait pas exactement quand le système doit maintenant être introduit. Cela devrait devenir clair en mars 2023 lorsqu’un nouveau calendrier sera présenté pour approbation.

Quel sera l’impact de l’EES sur les voyages ?

Au Royaume-Uni et ailleurs, on craint que l’EES n’augmente retards aux points de contrôle frontaliers.

Dans un rapport du Conseil européen publié par l’organisation à but non lucratif Statewatch, plusieurs pays s’inquiètent des retards de mise en œuvre de l’EES. Ils disent que le temps dont ils disposeront pour tester le système avant son lancement diminue rapidement.

Les autorités françaises effectueront des contrôles frontaliers EES au port britannique de Douvres, Eurostar et Eurotunnel. Ils travaillent actuellement avec le gouvernement britannique pour minimiser l’impact du système sur les flux et le trafic frontaliers, mais expriment leur inquiétude quant aux temps d’attente potentiels.

D’autres pays travaillent également sur des plans de mise en œuvre de l’EES. La Commission européenne a suggéré que le système pourrait devoir être introduit de manière progressive et flexible afin de réduire la probabilité de longs délais d’attente aux frontières.

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