[ad_1]
Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, prévoit de rencontrer le président iranien Ebrahim Raissi samedi à Téhéran pour « relancer le dialogue », selon une source diplomatique.
La réunion est prévue « tôt le matin » avant de retourner au siège de l’ONU à Vienne dans la soirée, a déclaré la source mercredi, ajoutant que Grossi avait clairement indiqué qu’il ne se rendrait dans la capitale iranienne qu’à la condition de pouvoir parler avec le président.
Au vu de la détérioration de la coopération, « il veut avoir l’opportunité de relancer la relation au plus haut niveau », a ajouté la source européenne.
Contactée, l’AIEA s’est refusée à tout commentaire.
L’agence de presse iranienne Fars a rapporté que Grossi arriverait à Téhéran vendredi pour des réunions de haut niveau samedi, sans donner plus de détails.
Cette visite intervient à un moment où les progrès du programme nucléaire iranien suscitent de vives inquiétudes.
Les négociations pour relancer l’accord de 2015 visant à limiter les activités nucléaires de l’Iran en échange de la levée des sanctions internationales sont au point mort depuis l’été 2022.
L’agence a détecté des particules d’uranium enrichi à 83,7% dans l’usine souterraine de Fordo, juste en dessous des 90% nécessaires à la fabrication d’une bombe atomique, selon un rapport confidentiel consulté par l’AFP mardi.
La découverte est intervenue après un changement technique dans deux cascades de centrifugeuses – des machines utilisées dans le processus d’enrichissement – que l’Iran n’avait pas signalé auparavant à l’AIEA.
L’organisme a demandé des « éclaircissements » et « des discussions sont toujours en cours » pour déterminer si le seuil a été atteint accidentellement ou délibérément, selon le rapport.
Rafael Grossi tentera d’en savoir plus et d’obtenir de l’Iran « un accès accru au site et une augmentation du nombre d’inspections », a indiqué la source diplomatique.
En fonction de l’avancement du voyage, les Etats-Unis et l’E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) décideront de soumettre ou non un projet de résolution au conseil des gouverneurs de l’AIEA, prévu la semaine prochaine à Vienne.
L’Iran avait déjà été rappelé à l’ordre lors de la dernière réunion en novembre 2022 pour son manque de coopération concernant des traces d’uranium enrichi trouvées sur trois sites non déclarés.
[ad_2]
Source link -32