Obstacles élevés pour bloquer les sites Web

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Statut : 13.10.2022 12h35

Le blocage ciblé de pages peut empêcher la violation du droit d’auteur sur Internet. Mais la Cour fédérale de justice le précise : cela n’est possible que dans des cas absolument exceptionnels.

Par Klaus Hempel, service juridique ARD

Si des violations du droit d’auteur se produisent sur Internet, un blocage ciblé des pages Internet peut empêcher cela. La Cour fédérale de justice vient de confirmer que le blocage du réseau ne doit être considéré qu’en dernier recours. Le blocage de sites Web entiers est si problématique car il bloquerait très souvent également l’accès au contenu légal. Selon le paragraphe 7 de la loi sur les télémédias, de tels blocages sont possibles si les droits d’auteur ont été violés. Mais ils doivent être proportionnés. En ce qui concerne la loi.

Arrêt historique de 2015

Dès 2015, le BGH a décidé dans un arrêt historique que les soi-disant fournisseurs d’accès tels que Deutsche Telekom, Vodafone ou 1&1, qui permettent l’accès à Internet, ne peuvent être obligés de bloquer cet accès que dans des limites très étroites. Quiconque souhaite appliquer un blocage en tant que titulaire de droits doit d’abord avoir épuisé toutes les options raisonnables pour prendre d’autres mesures contre l’infraction.

Poursuite rejetée par les éditeurs universitaires

La question passionnante était maintenant : le BGH respecte-t-il les exigences strictes ? Plusieurs éditeurs scientifiques avaient poursuivi Deutsche Telekom. Ils voulaient que Telekom bloque l’accès aux sites Web de deux fournisseurs d’accès Internet : les fournisseurs avaient mis en ligne des articles et des livres sans le consentement des éditeurs. Ce faisant, ils auraient violé les droits d’utilisation des éditeurs.

Le BGH a rejeté le procès en dernière instance. Les éditeurs ont d’abord dû intenter une action en justice contre l’hébergeur suédois des deux fournisseurs d’accès Internet afin de découvrir qui était responsable de l’infraction. Les hébergeurs sont des entreprises qui fournissent du contenu aux internautes sur leurs serveurs.

Selon le premier sénat civil du BGH, les éditeurs auraient pu faire valoir un droit d’information correspondant contre l’hébergeur devant un tribunal allemand – au moyen d’une injonction temporaire – afin d’obtenir les noms et adresses des opérateurs de sites Internet. En principe, cette décision aurait été exécutoire dans le pays de l’UE, la Suède.

BGH s’en tient à sa ligne stricte

Avec cette décision, la Cour fédérale de justice s’en tient à sa jurisprudence antérieure et aux obstacles élevés associés au blocage du réseau : en cas de violation du droit d’auteur, le blocage d’un site Web ne devrait être qu’un dernier recours et n’est autorisé que dans des cas absolument exceptionnels – car le blocage implique toujours le risque que même le contenu légal ne soit plus accessible.

BGH : Blocage de pages Internet

Klaus Hempel, ARD Karlsruhe, 13 octobre 2022 12h17

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