Olaf Scholz préfère ne pas intervenir dans les débats concernant les moteurs à combustion et les é-carburants.

La querelle au sein de la coalition allemande retarde l’adoption de mesures de protection du climat, ce qui risque de porter atteinte à la crédibilité du processus législatif au niveau de l’UE. C’est ce qu’a exprimé la présidente du Parlement européen dans une lettre au Premier ministre suédois, qui est responsable de l’agenda de l’UE étant donné que la Suède occupe actuellement la présidence du Conseil de l’UE. Toutefois, le véritable destinataire de cette lettre est le chancelier Olaf Scholz.

Le FDP a de nouveau remis en question le compromis convenu de longue date sur la fin des moteurs à combustion, bloquant ainsi l’ensemble du paquet climatique de l’UE. Scholz ne semble pas vouloir prendre position clairement sur la question, préférant exprimer sa distance par rapport aux discussions. La pression sur Scholz pour clarifier la question augmente, plusieurs personnalités politiques exprimant leur incompréhension concernant l’attitude de l’Allemagne.

Le soutien du chancelier autrichien Karl Nehammer et la proposition visant à créer une règle d’exception pour tous les véhicules qui ne peuvent être conduits qu’avec des carburants électriques ont permis à Scholz de suivre l’argumentaire du FDP. Toutefois, la pression pour clarifier la situation sur la fin des moteurs à combustion et la mise en œuvre pragmatique de la promesse de la Commission européenne reste forte.

La fin des moteurs à combustion n’étant pas à l’ordre du jour du sommet, il espère qu’il y aura un accord en marge de la réunion ou peu après. Le président Emmanuel Macron, quant à lui, défendrait la fin des moteurs à combustion à Bruxelles, ainsi que la technologie nucléaire et ses avantages en termes de financement.

La France veut moderniser et compléter ses centrales, et les entreprises nucléaires françaises proposent également leurs services dans d’autres pays de l’UE. Cependant, la Commission européenne n’a pas listé l’énergie nucléaire comme une technologie éligible lorsqu’elle a présenté sa proposition de « Net Zero Industry Act ». La France fera tout pour mettre le nucléaire sur la liste.

En résumé, la querelle au sein de la coalition allemande met en péril le paquet de protection climatique le plus important au monde, retardant l’adoption de mesures indispensables pour la préservation de l’environnement. Les pressions pour clarifier la situation sont de plus en plus fortes et les positions des différents chefs d’État sur la question sont très attendues.

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