Optimisme de Herrmann au Vendée Globe : Abandon de Bestaven inévitable ?

Optimisme de Herrmann au Vendée Globe : Abandon de Bestaven inévitable ?

La 10e édition de la Vendée Globe est en cours avec Boris Herrmann en compétition à bord de la Malizia – Seaexplorer. Actuellement en huitième position, il fait face à des choix stratégiques cruciaux dans l’Atlantique Sud. Les leaders, Charlie Dalin et Yoann Richomme, sont en tête, tandis que le peloton de poursuivants se resserre. Yannick Bestaven a dû abandonner en raison d’une panne sur son bateau. Herrmann et son co-skipper restent optimistes malgré les défis.

La 10e édition de la célèbre course autour du monde en solitaire bat son plein. Boris Herrmann, originaire de Hambourg, prend le départ pour sa deuxième participation. Découvrez tout ce que vous devez savoir sur cette régate captivante dans notre blog en direct.

La Vendée Globe, en sa 10e édition, est actuellement en cours avec Boris Herrmann à bord de son voilier, la Malizia – Seaexplorer. Suivez les dernières nouvelles et les coulisses de cette aventure maritime unique dans notre blog en direct.

Un tournant décisif dans l’Atlantique Sud

Pour l’équipe de Boris Herrmann, qui se classe actuellement à la huitième position, l’Atlantique Sud pourrait s’avérer être le moment crucial de la course. Quelle trajectoire sera la plus favorable pour profiter des conditions optimales entre les zones de pression haute et basse ?

Will Harris, co-skipper de Malizia, évoque deux stratégies possibles : naviguer près de la côte sud-américaine en direction du nord ou opter pour une route légèrement plus à l’est pour atteindre l’équateur. « Les prévisions météo pour les jours à venir sont contradictoires. Tout reste flou, tout peut changer », a-t-il déclaré lors de l’émission Malizia Vendée Show. « À l’équateur, les bateaux classés de la quatrième à la dixième position pourraient se retrouver très proches ou, au contraire, être séparés par 1 000 milles marins. »

C’est indéniablement une « phase cruciale de la course », a ajouté Harris, rappelant la précédente édition de la Vendée Globe où, à ce stade, cinq bateaux étaient distancés de 1 000 milles marins et à l’équateur, seulement 20 milles marins les séparaient.

Le leader de la course, Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), et son poursuivant, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), se trouvent actuellement à environ 1 600 milles marins (environ 3 000 kilomètres) devant le groupe de Herrmann. Harris a précisé que les conditions rencontrées par Dalin et Richomme étaient très différentes de celles initialement prévues. Pour l’instant, l’Atlantique Sud reste un véritable mystère.

Herrmann : ‘Mon bateau et moi sommes en pleine forme’

Boris Herrmann a exprimé sa satisfaction concernant son bateau et sa propre condition au début de la nouvelle semaine lors du live show de la Vendée. « Mon bateau est en pleine forme, et moi aussi. Les conditions sont idéales, je navigue à une vitesse de 15 nœuds sous un soleil radieux. Chaque heure, la température augmente d’un degré, et c’est agréable de profiter d’un peu de soleil. »

Le marin de Hambourg avait anticipé des zones de basse pression et des défis après avoir traversé l’océan Austral. Cependant, après une nuit de vigilance pour éviter les îles Malouines, la situation semble bien meilleure.

« Nous nous dirigeons tous vers une zone de haute pression. Demain, nous aurons des vents encore plus forts. Mais dans l’ensemble, les conditions sont plus favorables que prévu », a déclaré Herrmann.

Son co-skipper, Will Harris, qui est resté à terre, a néanmoins mis en garde contre la sous-estimation des vents légers. Dans les moments de calme, il est crucial de garder le moral : « Même les vents légers peuvent être éprouvants. Après les difficultés rencontrées dans l’océan Austral, nous réalisons qu’il reste un long chemin à parcourir avant l’arrivée. »

Discussion en direct entre Herrmann et Habeck

Dimanche, Boris Herrmann a échangé en direct sur Instagram avec le ministre de l’Économie, Robert Habeck. Il a reconnu que ses chances de victoire étaient minces. Cependant, la discussion a surtout porté sur des sujets tels que le changement climatique, la protection des océans, et l’importance d’adopter une attitude positive face aux initiatives climatiques, les considérant comme des opportunités plutôt que comme des menaces. Herrmann a également mentionné le laboratoire à bord de la Malizia – Seaexplorer.

Le peloton de poursuivants se resserre autour de Herrmann

Actuellement, seulement 20 milles marins (37 kilomètres) séparent les places cinq (Paul Meilhat) à neuf (Sam Goodchild) après sept semaines en mer et plus de 17 000 milles marins parcourus. Boris Herrmann se trouve en huitième position, près des îles Malouines, aux côtés de Jérémie Beyou et Nicolas Lunven, qui ont pris une route plus à l’est. La navigatrice suisse Justine Mettraux est également en lice, avec un retard de 53 milles marins sur Goodchild.

À environ 400 milles au sud-est de Rio de Janeiro, les leaders ont également vu leurs positions se rapprocher, avec seulement six milles marins séparant Yoann Richomme (Paprec Arkéa) de Charlie Dalin (Macif). Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), en troisième position, a réussi à réduire l’écart avec le duo de tête, bien qu’il ait un aileron tribord cassé, se retrouvant désormais à environ 320 milles marins derrière Richomme.

Abandon de Bestaven

Yannick Bestaven ne pourra pas compléter cette dixième édition de la Vendée Globe. En raison d’une défaillance majeure de son système de gouverne sur le Maître CoQ V, le champion en titre a pris la décision, en accord avec son équipe technique, de se rendre à Ushuaia (Argentine) pour effectuer les réparations nécessaires. Comme il a besoin de l’assistance de ses techniciens pour ce faire, la course sera considérée comme terminée pour lui selon le règlement, car il n’est pas en mesure de ramener son bateau à un état compétitif sans aide extérieure.