Ouverture de l’appel d’un ex-responsable iranien condamné en Suède

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Sollentuna (Suède) (AFP) – Un ancien responsable de la prison iranienne condamné à perpétuité en Suède pour des crimes commis lors d’une purge de dissidents en 1988 a de nouveau comparu devant le tribunal mercredi à l’ouverture de son procès en appel.

L’affaire concerne le meurtre d’au moins 5 000 prisonniers à travers l’Iran, prétendument ordonné par le chef suprême l’ayatollah Khomeiny, pour venger les attaques menées par le groupe d’opposition en exil les Moudjahidine du peuple d’Iran (MEK) à la fin de la guerre Iran-Irak de 1980. -88.

Hamid Noury, 61 ans, a été reconnu coupable de « crime grave contre le droit international » et de « meurtre » en juillet 2022 par un tribunal de district de Stockholm.

Il a constaté que Noury ​​était procureur adjoint dans une prison près de Téhéran au moment des événements et avait « récupéré des prisonniers, les avait amenés au comité et les avait escortés jusqu’au lieu d’exécution ».

Le procès en première instance a été le premier lié aux exécutions massives en Iran dans les années 1980. C’était particulièrement sensible, car des militants des droits de l’homme accusent de hauts responsables iraniens actuellement au pouvoir – dont l’actuel président Ebrahim Raisi – d’avoir été membres des comités qui ont prononcé les condamnations à mort.

Alors que son procès en appel s’ouvrait mercredi, l’avocat de la défense de Noury, Thomas Bodstrom, a demandé au tribunal de l’acquitter ou de réduire sa peine.

La protestation de Téhéran

Noury, vêtu d’un polo blanc, a demandé à faire une déclaration, mais le juge Robert Green lui a dit qu’il devait attendre qu’il soit temps pour la défense de présenter sa cause.

Noury ​​a continué à parler, déplorant les conditions de sa prison et se plaignant de problèmes de vision, agitant plusieurs paires de lunettes au juge. Après des explosions et des réprimandes répétées, il a été escorté hors de la salle d’audience.

Noury ​​a été condamné pour son rôle dans les tueries visant le MEK et pour avoir participé à une deuxième vague dirigée contre « des sympathisants de gauche réputés avoir renoncé à leur foi islamique », a déclaré le tribunal de district.

Noury ​​avait fait valoir qu’il était en congé pendant la période en question. Il a dit qu’il travaillait dans une autre prison, dénonçant les accusations comme un complot de l’OMPI visant à discréditer la République islamique.

L’affaire a tendu les relations entre Stockholm et Téhéran, qui a à plusieurs reprises rejeté le verdict de l’année dernière comme « politique » © Jonathan NACKSTRAND / AFP

Noury ​​a été arrêté dans un aéroport de Stockholm en novembre 2019 après que des dissidents iraniens en Suède ont déposé des plaintes contre lui auprès de la police.

L’affaire a tendu les relations entre Stockholm et Téhéran, qui a demandé à plusieurs reprises la libération de Noury ​​et rejeté le verdict de l’année dernière comme « politique ».

Tout au long du procès initial, des manifestants opposés au régime iranien se sont rassemblés devant le palais de justice de Stockholm. Un groupe d’environ 100 personnes s’est présenté à l’appel de mercredi.

« Je pense que ce procès mettra une fois de plus en lumière ce qui s’est passé en Iran en 1988 », a déclaré à l’AFP Shahin Gobadi, porte-parole du groupe d’opposition en exil Conseil national de la résistance iranienne (CNRI).

« Aujourd’hui, après quatre mois de protestations et une révolution en Iran, les gens comprennent beaucoup mieux la sauvagerie de ce régime », a-t-il ajouté.

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