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Depuis le jour de son élection il y a 10 ans, la papauté du pape François est différente de ses prédécesseurs. Être le premier pontife romain d’Amérique latine et le premier à se nommer d’après saint François d’Assise étaient quelques-uns des premiers signes du changement qu’il apporterait au sein de l’Église. Ses réformes et ses commentaires sur le changement climatique et la pauvreté ont fait la une des journaux du monde entier.
Il a travaillé sans relâche pour favoriser les relations avec le monde islamique, devenant le premier pape à se rendre en Irak.
« Au cours de ces 10 dernières années, nous avons assisté à la plus grande redistribution du pouvoir entre les villes, les pays et les continents dans l’histoire de l’Église contemporaine », déclare Piero Schiavazzi, professeur de géopolitique du Vatican à l’Université de Rome. « Le véritable pouvoir de l’Église réside dans le groupe de 120 cardinaux chargés d’élire un nouveau pape. Le nombre total de cardinaux provenant du monde occidental a diminué et, par conséquent, l’influence géopolitique de l’Occident a diminué alors que celle du monde oriental a augmenté. »
Mais de nombreux membres de l’aile conservatrice de la Curie romaine ont longtemps critiqué le pape François. Nous avons rencontré Franca Giansoldati. Elle a récemment publié un livre qu’elle a écrit avec le cardinal Muller. Il est considéré comme un critique ouvert du pape François.
« Il y a toujours eu de la droite et de la gauche, des conservateurs et des progressistes dans l’Église, mais un compromis a toujours été trouvé entre les deux parties », déclare Giansoldati, correspondant au Vatican pour Il Messaggero. « Selon les conservateurs, le pape François n’a pas agi de cette manière. »
Les critiques contre le pape François se sont dans une certaine mesure intensifiées depuis la mort du pape émérite Benoît XVI, ainsi que les rumeurs sur sa possible démission.
« Le pape François n’a pas l’intention de démissionner », déclare Giansoldati. « Dans le livre que le cardinal Muller et moi avons écrit, Muller souligne le fait que sa démission ne serait pas bénéfique pour l’unité de l’Église. Et Muller, bien qu’il critique le pape François, ne veut pas qu’il démissionne.
Le pape François a dû diriger l’Église à travers certaines des périodes les plus sombres de ces dernières années. De la pandémie à la guerre en Ukraine. Le Souverain Pontife a lancé d’innombrables appels et a condamné le conflit en exprimant son intérêt à se rendre à la fois en Ukraine et en Russie dans le cadre des efforts du Saint-Siège pour mettre fin au conflit en cours.
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