Paris et Berlin ont mis de côté les divergences entre l’hydrogène «renouvelable» et l’hydrogène «à faible émission de carbone»

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L’Allemagne et la France semblent avoir mis de côté leurs différences sur la réglementation de l’hydrogène dans le cadre d’efforts plus larges pour résoudre les tensions latentes entre les deux plus grands pays de l’UE.

L’hydrogène est devrait jouer un rôle crucial dans les industries décarbonées comme la sidérurgie et la chimie, la Commission européenne prévoyant 10 millions de tonnes de production nationale d’hydrogène renouvelable et 10 millions de tonnes d’importations d’ici 2030 pour remplacer le gaz fossile.

Cependant, la France et l’Allemagne se sont affrontées sur les règles de l’UE qui régiront la future production d’hydrogène renouvelable et à faible émission de carbone en Europe.

Au cœur du litige se trouve la définition de l’hydrogène « renouvelable » par rapport à l’hydrogène « bas carbone », qui inclut également les carburants produits à partir de l’énergie nucléaire ou du gaz naturel avec la technologie de séquestration du carbone.

La France a insisté pour que l’hydrogène issu de l’électricité nucléaire soit reconnu comme vert dans le cadre de la directive européenne sur les énergies renouvelables remaniée, une idée fermement rejetée par l’Allemagne, qui a déclaré que le nucléaire n’avait pas sa place dans la directive.

Désormais, leurs différends semblent réglés. Vendredi, les deux pays ont publié une « déclaration politique » affirmant la solidarité franco-allemande sur un éventail de questions énergétiques, dont la réglementation sur l’hydrogène.

La déclaration conjointe indique que les deux parties « respecteront les choix technologiques de chaque pays en matière de mix électrique », puis « trouveront une solution sur la manière de refléter cette compréhension commune dans les dossiers législatifs actuels, y compris dans le domaine du gaz ». [and hydrogen] forfait ».

La présidence tchèque de l’UE a saisi cette détente et a présenté une proposition de compromis pour le paquet gaz, qui reflétait les intérêts clés de la France et de l’Allemagne dans le débat européen sur l’hydrogène.

Un nouvel article 8a proposé par les Tchèques évoque la « possibilité d’utiliser de l’hydrogène bas carbone et des carburants bas carbone dans les objectifs de décarbonation », reflétant la volonté de la France de compter l’hydrogène d’origine nucléaire dans ses objectifs climatiques.

« Les États membres peuvent prendre en compte les carburants à faible émission de carbone d’origine non biologique, y compris l’hydrogène à faible émission de carbone », lit le projet proposévu par Contexte, site d’information spécialisé.

Il crée ensuite une disposition par laquelle l’hydrogène à faible émission de carbone peut être compté « en complément » des objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre et des carburants renouvelables d’origine non biologique (RNFBO) mentionnés dans la directive remaniée de l’UE sur les énergies renouvelables.

Du côté allemand, les Tchèques ont introduit une nouvelle disposition excluant l’hydrogène bas carbone d’être étiqueté comme source d’énergie « renouvelable ».

« Les carburants à faible émission de carbone d’origine non biologique ne doivent pas être étiquetés, ni annoncés, comme renouvelables carburants d’origine non biologique », indique le nouveau paragraphe, ajoutant que les pays de l’UE ont le devoir de veiller à ce que l’étiquetage permette aux consommateurs de faire un choix éclairé quant à l’opportunité d’opter pour un carburant à faible émission de carbone ou renouvelable.

Le règlement, qui est intervenu après des mois de tensions, a été accueilli comme une percée par la France.

« Nos deux pays ont besoin l’un de l’autre », a déclaré la Première ministre française Elisabeth Borne, vendredi 25 novembre à Berlin. « Nous voulons faire avancer la production d’énergie décarbonée dans nos pays, pour que les investissements dans les vecteurs énergétiques du futur, comme l’hydrogène, soient également augmentés », a-t-elle ajouté, en clin d’œil à l’accord signé au préalable.

[Edited by Nathalie Weatherald and Frédéric Simon]



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