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Bruxelles (dpa) – Dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption au Parlement européen, la justice a émis des mandats d’arrêt contre deux autres députés. Le social-démocrate belge Marc Tarabella et son collègue italien Andrea Cozzolino sont concernés, comme l’a confirmé le parquet belge. Les deux hommes politiques ont été arrêtés vendredi. La vice-présidente de l’époque, Eva Kaili, originaire de Grèce, avait déjà été arrêtée en décembre.
Tarabella est en prison à St Gilles à Bruxelles. Un juge de Naples a confirmé samedi soir le mandat d’arrêt européen contre Cozzolino, mais a placé l’Italien en résidence surveillée après une nuit derrière les barreaux – en raison du faible risque de fuite. Selon le parquet de Bruxelles, le sexagénaire devrait être extradé vers la Belgique au plus vite.
Le scandale de la corruption, qui secoue le Parlement depuis des semaines, concerne l’influence présumée sur les décisions des gouvernements du Qatar et du Maroc. Le parquet a accusé l’accusé de corruption, de blanchiment d’argent et d’appartenance à une organisation criminelle. Outre les députés, il y a notamment le partenaire de Kaili, Francesco Giorgi – plus récemment un employé du bureau de Cozzolino – et le prétendu cerveau Pier-Antonio Panzeri. Il était aussi un ancien député européen.
A reçu plus de 120 000 euros en espèces
Le député Tarabella, qui a été placé en garde à vue samedi, est notamment incriminé par les propos de l’italien Panzeri. Il a déclaré avoir donné à Tarabella plus de 120 000 euros en espèces en plusieurs versements pour son soutien dans le cadre de commandes du Qatar. Cozzolino aurait reçu des instructions de son assistant Giorgi pour des positions politiques en faveur du Qatar et/ou du Maroc, ont rapporté des médias italiens à partir des dossiers des enquêteurs.
En janvier, Panzeri a signé un accord avec le parquet dans lequel il promettait d’apporter une contribution globale à la clarification du scandale. L’accord stipule qu’en échange de sa coopération, il devra passer moins de temps en prison. De plus, l’intégralité de ses avoirs acquis, qui sont actuellement estimés à un million d’euros, doivent être confisqués.
Les enquêteurs belges avaient déjà perquisitionné la maison du social-démocrate Tarabella en décembre et avaient ensuite demandé avec succès au Parlement de lever son immunité. Comme Cozzolino, il a déjà été exclu du groupe social-démocrate. Vendredi, de nouvelles perquisitions ont eu lieu chez le député, qui est également le bourgmestre de la commune belge d’Anthisnes.
a protesté de son innocence
Selon son avocat, Tarabella clame son innocence et accuse Panzeri d’avoir fait de fausses déclarations. « Le seul élément à charge contre mon client, ce sont les propos de M. Panzeri », a-t-il déclaré samedi, selon l’agence de presse belge Belga. Tarabella se battra pour faire reconnaître son innocence.
Le Cozzolino du sud de l’Italie, dont l’immunité parlementaire a également déjà été levée, a également critiqué les actions des enquêteurs. Ses avocats ont déclaré que l’arrestation était « humiliante et sans fondement » au cours du week-end. Son client avait accepté de travailler avec les enquêteurs depuis décembre, lorsque le prétendu scandale a éclaté.
Le scandale provoque des troubles et de l’horreur au Parlement européen depuis des semaines. Surtout, de nombreux députés se demandent s’il y aura plus de révélations et d’arrestations. Afin de réduire le risque de nouveaux événements similaires, les présidents des groupes parlementaires ont approuvé mercredi dernier les premières réformes pour mieux prévenir la corruption. Les exigences en matière de rapports pour les réunions avec des diplomates et des représentants d’intérêts de pays tiers doivent être étendues. En outre, une interdiction de certains « groupes d’amis » ayant des contacts avec des pays tiers et une coopération accrue avec les autorités nationales sont prévues.
© dpa-infocom, dpa:230210-99-553736/6
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