Les femmes brésiliennes font leur entrée dans le monde du sumo
Le sumo est un sport très populaire au Japon, mais il est pratiqué dans de nombreux autres pays, y compris près de 40 pays de l’Union Européenne. Le Brésil est l’un de ces pays où le sumo est de plus en plus pratiqué. Et, alors qu’il est souvent associé aux lutteurs japonais costauds en pagne, il s’avère que les femmes brésiliennes sont également devenues des pratiquantes de sumo.
Valeria Dall’Olio, une Brésilienne de 39 ans, mère d’une fille nommée Diana Dall’Olio, a remporté les titres nationaux brésiliens de sumo dans la catégorie des poids moyens (65-73 kg) à plusieurs reprises et le titre sud-américain en 2021. Elle prouve que les femmes peuvent être aussi talentueuses que les hommes dans ce sport pourtant très exigeant.
« Il y a beaucoup de préjugés. Quand vous dites que vous pratiquez le sumo, certaines personnes pensent que vous devez être grosse », dit Valeria. « Les femmes sont toujours sous le microscope dans les arts martiaux, car ce sont des sports qui ont généralement été réservés aux combattants masculins. »
L’histoire du sumo
Le sumo est un sport unique dans lequel des lutteurs de poids lourd s’affrontent dans un ring circulaire appelé dohyō. Les lutteurs portent un mawashi, une ceinture traditionnelle, et doivent pousser leur adversaire hors du ring ou le faire toucher le sol avec une autre partie de son corps que ses pieds.
Le sumo est étroitement lié à la religion shinto, la religion traditionnelle du Japon, et est pratiqué depuis plus de 1 500 ans. Les compétitions de sumo professionnel sont très populaires au Japon, attirant une foule importante et offrant de gros gains pour les meilleurs lutteurs.
Les femmes dans le sumo
Bien que le sumo professionnel soit uniquement réservé aux hommes au Japon, un championnat international amateur de sumo féminin est organisé depuis 2001. Les organisateurs espèrent faire du sumo féminin un sport olympique un jour.
Cependant, Valeria et Diana Dall’Olio ont décidé de relever le défi de pratiquer le sumo professionnellement au Brésil. Elles ont toutes deux commencé à pratiquer les arts martiaux à un jeune âge et ont découvert le sumo en 2016.
La lutte contre les préjugés
Les Dall’Olios sont habituées aux stéréotypes qui disent que le sumo est réservé aux hommes japonais costauds. Mais elles ne laissent pas ces stéréotypes les décourager. Au contraire, elles prennent ça comme une motivation pour continuer à s’entraîner et à progresser dans leur pratique.
« J’aime l’idée de combattre les stéréotypes », dit Valeria. « Même si ce n’est pas mon but principal, j’aime être un symbole pour les autres filles et femmes qui veulent pratiquer le sumo ou d’autres sports similaires. »
Elles espèrent que leur pratique du sumo inspirera d’autres femmes à relever le défi de pratiquer des sports traditionnellement réservés aux hommes.
Conclusion
Valeria et Diana Dall’Olio sont des exemples inspirants de femmes qui ont décidé de relever le défi de pratiquer un sport traditionnellement réservé aux hommes. En pratiquant le sumo, elles luttent contre les stéréotypes et inspirent d’autres femmes à poursuivre leurs rêves, quels qu’ils soient. Le sumo est un sport unique qui peut être pratiqué par tous, quelle que soit leur taille, leur sexe ou leur origine. Et, comme le montrent les Dall’Olios, il est possible de relever le défi de pratiquer ce sport et de réussir en tant que femme.
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