Plein vert en avant : le transport maritime abandonne les moteurs diesel pour les moteurs électriques

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Les navires sont parmi les plus gros pollueurs du monde. Les remplacer, c’est trouver des alternatives aux moteurs diesel traditionnels. Avec le changement climatique au premier plan de l’esprit de l’industrie, les entreprises testent les eaux avec des solutions qui changent la donne.

Vous pensez peut-être qu’un voilier cargo sort d’un livre d’histoire, mais en fait, il est en fait le résultat d’années de recherche et de développement de pointe. La société française « Grain de Sail » affirme avoir créé le premier voilier moderne répondant aux exigences de la flotte marchande.

« Avant les machines à vapeur et les moteurs à essence, tous les transports se faisaient à la voile. Mais nous avons utilisé des méthodes modernes lors de la conception de ce navire pour le rendre beaucoup plus efficace », explique Xavier Demeulenaere, directeur régional de Grain de Sail avant la transatlantique de l’équipage.

L’entreprise qui fabrique du chocolat et du café à partir de grains d’Amérique latine a construit ses voiliers à partir de rien dans un souci de durabilité, comme sa soute de 50 tonnes spécialement conçue avec un système de climatisation alimenté par l’énergie solaire et éolienne.

François Le Naourès, marin et équipier raconte : « Nous avons montré [our methods] être économiquement viable, et nous sommes prêts à aller encore plus loin dans le futur, avec peut-être une flotte de bateaux beaucoup plus importante, nous l’espérons. »

L’entreprise construit actuellement un navire plus grand et une nouvelle chocolaterie à Dunkerque, en France.

Adopter le vent pour réduire les émissions est une tendance croissante dans l’industrie du transport maritime.

D’autres projets durables pour l’industrie du transport maritime sont en préparation. La société de transport maritime « Alizés » construit un navire hybride équipé de voilures mécaniques pour transporter des pièces de la fusée « Ariane 6 » depuis l’Europe vers son site de lancement en Guyane française.

Un autre développeur, « Airseas », propose un système de cerf-volant automatisé visant à réduire la consommation de carburant et les émissions du navire de 10 à 40 %.

Les ferries électriques norvégiens

Les bateaux à passagers doivent cependant aller vite et ne peuvent pas compter uniquement sur l’énergie éolienne. À Stavanger, la « capitale du pétrole » de la Norvège, les services de ferry disent adieu aux combustibles fossiles.

Célébré comme le « Navire de l’année », le Medstraum est le premier ferry à grande vitesse 100% électrique au monde. Les batteries sont disposées en toute sécurité au-dessus du pont, alimentant deux moteurs électriques. Le navire n’a pas besoin de compter sur les combustibles fossiles comme réserve. Il est également beaucoup plus petit et plus compact qu’un moteur diesel.

Mikal Dahle, le chef de projet TRAM chez Kolumbus qui exploite les ferries Medstraum salue le potentiel de la nouvelle technologie.

« Au total [it gives] nous 1500 kilowattheures d’énergie. Une voiture électrique typique aurait entre 70 et 90 kilowattheures, donc c’est au moins 15 fois plus que dans ce vaisseau. »

Le ferry peut facilement gérer un itinéraire de banlieue à arrêts multiples de 90 minutes entre Stavanger et les îles voisines. Il transporte 150 passagers et dispose d’un espace pour les vélos, tout en offrant une conduite douce, silencieuse et durable.

Il fait partie du système de transport en commun de la région. L’équipage dit que le pilotage est comme les vieux ferries, et dans les délais.

« Lorsque nous utilisons des moteurs électriques, c’est beaucoup plus rapide à démarrer. C’est comme une voiture. Ce n’est pas un problème d’être à l’heure, car nous avons la puissance et la vitesse, donc c’est facile », explique le capitaine du ferry Arnulf Bie.

Beaucoup de personnes qui travaillent à Stavanger vivent sur les îles voisines. Auparavant, ils devaient choisir entre des transports terrestres lents et des navires rapides et polluants.

Cette technologie va être vraiment utile pour répondre aux réglementations environnementales de plus en plus strictes de la Norvège, qui exigent que tous les futurs ferries soient à zéro et/ou à faible émission.

Kolumbus s’attend à améliorer considérablement son empreinte carbone en réduisant les émissions de 1 500 tonnes par an rien qu’avec ce seul ferry. C’est l’équivalent de retirer 60 bus de la route !

« Si nous regardons nos émissions de CO2, elles sont dominées par très peu de ferries rapides. Et être capable de les électrifier et d’éliminer ces émissions est un élément important pour devenir neutre en CO2 dans les deux prochaines années », déclare Dahle. .

Medstraum parcourt environ une douzaine d’itinéraires circulaires chaque jour et se branche pour des recharges rapides entre les voyages. Et la meilleure partie est que toute l’électricité provient de sources d’énergie renouvelables.

Ainsi, ce nouveau ferry rapide ouvre la voie au remplacement des bateaux polluants par une alternative vraiment propre.

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