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Un groupe de 105 migrants secourus en Méditerranée est arrivé au port italien de Brindisi à bord du navire « Life Support » de l’ONG Emergency. Une femme enceinte et 24 mineurs non accompagnés, le plus jeune ayant deux ans, faisaient partie des migrants.
Ils ont été initialement sauvés de la Méditerranée le 6 mars. L’opération a duré trois heures car le bateau ne faisait que 12 mètres de long et prenait l’eau.
Son moteur était tombé en panne et les conditions météorologiques se dégradaient. Tous les migrants seraient en bon état, mais nombre d’entre eux portent des marques sur leur corps dues à leur séjour en Libye, où il y a des allégations de torture.
Ce sauvetage intervient alors que les arrivées se multiplient en Italie. Dans le centre de réfugiés de l’île de Lampedusa, on compte plus de 3 000 migrants entassés après l’arrivée de dizaines de bateaux ces derniers jours.
Le centre n’a qu’une capacité de 300 personnes.
Répression contre les passeurs en Italie
La Première ministre italienne Giorgia Meloni a dévoilé les plans de son gouvernement de droite pour réprimer les passeurs à la suite d’une réunion du Cabinet qu’elle a dirigée jeudi dans la ville du sud près de la plage où un bateau en bois rempli de migrants s’est brisé 11 jours plus tôt, tuant des dizaines de personnes et laissant de nombreux disparus. pour.
En tenant la réunion à Cutro, en Calabre, au lieu de la capitale, Rome, Meloni a déclaré qu’elle soulignait sa détermination à « combattre l’esclavage du troisième millénaire ».
Elle a annoncé que son cabinet avait approuvé un décret instituant un nouveau crime – le trafic de personnes entraînant la mort de migrants – passible de 30 ans de prison.
Selon les détails des décrets approuvés, fournis par le bureau de Meloni jeudi soir, la peine pour la mort d’un seul migrant pourrait entraîner jusqu’à 24 ans de prison.
Le décret du Cabinet doit être converti en loi par le Parlement, où la coalition de droite de Meloni détient une confortable majorité.
Le décret habilite également l’Italie à poursuivre les passeurs même si les crimes sont commis « en dehors de nos frontières nationales », a déclaré Meloni.
Des « propos racistes » à l’encontre des migrants en Tunisie
Pendant ce temps, 14 migrants subsahariens se sont noyés jeudi dans les eaux tunisiennes.
Ces morts surviennent alors que la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et Amnesty International ont condamné les « propos racistes » tenus par le président tunisien Kais Saied à l’encontre des migrants d’origine subsaharienne.
Le 21 février, le président tunisien Kais Saied a déclaré que la présence de « hordes » d’immigrants illégaux en provenance d’Afrique subsaharienne était une source de « violence et de crime » et une « entreprise criminelle » pour « changer la composition démographique » du pays.
Ses propos ont été suivis d’une recrudescence des attaques contre ces migrants, et des dizaines d’entre eux ont demandé le rapatriement de leurs ambassades.
« La FIDH, ses 54 organisations membres en Afrique et ses 188 organisations dans le monde s’opposent de toutes leurs forces à la violence verbale et physique contre les migrants sur le sol tunisien », a déclaré la présidente de la FIDH, Alice Mogwe, dans un communiqué.
« Appeler à la haine contre des personnes qui souffrent déjà de discriminations, de violences et de privations est particulièrement le comble de la brutalité […] appelez particulièrement à la responsabilité des dirigeants tunisiens, quel héritage laisserez-vous dans l’histoire ? »
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