PM, CM n’exercent pas de contrôle disciplinaire sur les membres du conseil des ministres : SC

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NEW DELHI: Le Premier ministre ou un ministre en chef n’exerce aucun contrôle disciplinaire sur les membres du Conseil des ministres et qu’il ne leur est pas possible à tout moment de prendre le fouet chaque fois qu’une déclaration désobligeante est faite, le Cour suprême dit mardi.
L’observation par un banc de la Constitution de cinq juges dirigé par le juge SA Nazeer est intervenue alors qu’il prononçait son jugement sur la question de la liberté de parole et d’expression des fonctionnaires publics.
« Le Premier ministre ou le Premier ministre n’exerce pas de contrôle disciplinaire sur les membres du Conseil des ministres. Il est vrai qu’en pratique, un Premier ministre ou un ministre en chef fort pourra exclure n’importe quel ministre du Cabinet.
« Mais dans un pays comme le nôtre où il y a un système multipartite et où des gouvernements de coalition sont souvent formés, il n’est pas possible à tout moment pour un Premier ministre/ministre en chef de prendre le fouet, chaque fois qu’une déclaration est faite par quelqu’un au sein du Conseil des ministres », le juge V Ramasubramanian, qui a rédigé le jugement pour lui-même et les juges Nazeer, BR Gavai et AS Bopannam’a dit.
La cour suprême a déclaré que la suggestion faite par les requérants que le premier ministre, dans le cas d’un ministre de la Union de l’Inde et le ministre en chef, dans le cas d’un ministre d’État devrait être autorisé à prendre les mesures appropriées, contre le ministre fautif, est tout simplement fantaisiste.
« Les gouvernements qui survivent avec une très faible majorité (dont nous avons vu pas mal de choses), ont parfois des ministres individuels qui sont assez forts pour décider de la survie même de ces gouvernements. Ce problème n’est pas unique à notre pays », a-t-il déclaré.
Le juge BV Nagarathna, qui a rédigé un jugement distinct tout en souscrivant à la question plus large des restrictions supplémentaires imposées aux hauts fonctionnaires, a toutefois différé sur diverses questions juridiques, notamment celle de savoir si le gouvernement peut être tenu responsable du fait d’autrui pour les propos désobligeants de ses ministres. .
La cour suprême a statué que des restrictions supplémentaires ne peuvent être imposées au droit fondamental à la liberté de parole et d’expression des hauts fonctionnaires, car des motifs exhaustifs existent déjà en vertu de la Constitution pour restreindre ce droit.



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