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Conseiller européen en finance durable
Dans le cadre des efforts de l’UE pour établir une norme mondialement reconnue pour le filtrage des investissements verts, Nathan Fabian a la tâche délicate de combiner les conseils d’organisations à but non lucratif soucieuses du climat, de grandes banques d’investissement, de groupes de réflexion et d’émetteurs industriels dans un ensemble cohérent de recommandations. L’objectif est de proposer des règles – notamment la soi-disant taxonomie – qui stimuleront les flux financiers vers les investissements qui sont essentiels à la transformation verte du bloc.
Cela s’accompagne d’une dose de friction – en particulier avec les plaintes selon lesquelles Bruxelles a ignoré les avis des experts et édulcoré les conseils scientifiques dans le but d’assurer l’adhésion politique des lobbies et des 27 gouvernements nationaux. L’approche de la Commission, et notamment sa décision d’inclure sans relâche l’énergie nucléaire et les centrales au gaz naturel dans le lexique de la finance verte de l’UE, a poussé certaines ONG à quitter la plate-forme. Ils se sont plaints que l’exécutif européen « a ignoré à plusieurs reprises les recommandations du groupe d’experts, en particulier sur la foresterie, la bioénergie, l’énergie au gaz et l’énergie nucléaire, sans fournir aucune justification scientifique solide pour ces décisions ». Mais Fabian est resté, arguant que « le marché a encore besoin d’une taxonomie pour les activités économiques durables ».
Au-delà des émissions de CO2, cela englobe les règles de divulgation des violations des droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement, la prise en compte des risques environnementaux et sociaux dans presque toutes les activités économiques et l’orientation des entreprises vers des modèles commerciaux plus durables jusqu’en 2050. Cela implique également de déterminer comment le reporting des entreprises mettra un valeur sur les risques climatiques et obliger les entreprises à tenir leurs promesses publiques d’atteindre le zéro net. Le tempérament ferme mais diplomatique de Fabian, associé à son expérience à la tête de l’organisme soutenu par les Nations Unies, les Principes pour l’investissement responsable, ont été la clé de son succès dans la réalisation de ce travail.
A quoi faire attention cette année ? Le prochain défi de Fabian sera de trouver une cohérence parmi le large éventail d’options d’évaluation verte pour donner aux investisseurs une vision holistique du bien ou du mal qu’ils font avec leurs portefeuilles – pour les gens et pour la planète. Ce qui reste à voir, c’est si la Commission prendra les idées et les suivra.
Quelle est leur superpuissance ? Transformer les rêves de finance verte de l’UE en réalité et faire pression pour des normes de durabilité fondées sur la science malgré une pression politique intense.
Note d’influence : 15/30
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