Pourquoi il y a un problème avec la protection du climat

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Statut : 07.11.2022 10h45

L’Allemagne était autrefois considérée comme un pionnier de la protection du climat. C’est fini. Le chancelier Scholz devra se justifier lors du sommet sur le climat en Égypte. Pourquoi l’Allemagne poursuit-elle ses propres revendications ?

Par Nina Amin et Claudia Plass, ARD Capital Studio

La crise climatique atteint son paroxysme. En plus de la position de départ déjà difficile, il y a la guerre de la Russie contre l’Ukraine et la crise énergétique qui en résulte. La commissaire à la protection du climat du gouvernement allemand, Jennifer Morgan, estime que tous les facteurs éclipseront la conférence internationale. Pour l’ancien patron de Greenpeace, cependant, une chose est sûre : l’objectif reste de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré. « Il ne doit pas y avoir de régression à la COP27. Nous avons besoin d’une accélération et d’une augmentation de l’ambition. »

Claudia Plass

Morgan a fait son apparition la plus importante pour le gouvernement des feux de circulation lors de la conférence des Nations Unies sur le climat de cette année, également connue sous le nom de COP27. En conversation avec le ARD Capital Studio décrit le rôle de l’Allemagne lors du sommet sur le climat de cette année.

Disque mitigé

Et ce n’est pas facile. Parce que l’Allemagne n’a qu’un bilan mitigé en matière de protection climatique. Mais Morgan est certain que, malgré la crise énergétique, l’Allemagne continue de défendre l’expansion des énergies renouvelables. C’est aussi son message à la COP27.

Afin de faire progresser la protection du climat en Allemagne, la coalition des feux tricolores s’est fixé des objectifs ambitieux : selon l’accord de coalition, la protection du climat devrait devenir une « tâche transversale ». Un bloc de construction : le soi-disant paquet de Pâques. Le gouvernement fédéral veut s’en servir pour accélérer l’expansion de l’électricité verte. D’ici 2030, 80 % de l’électricité devrait provenir de sources renouvelables. Cela signifie, entre autres : Plus d’énergie éolienne sur terre et en mer, plus de systèmes solaires sur les toits.

Centrales à charbon, GPL, nucléaire

Le ministre fédéral de l’Économie et de la Protection du climat, Robert Habeck (Verts), souligne à plusieurs reprises à quel point il est important de développer les énergies renouvelables afin de devenir plus indépendant des importations de gaz russe et globalement plus indépendant des combustibles fossiles – néanmoins : depuis la guerre d’agression russe en Ukraine, le crise de l’énergie est devenue de plus en plus grave au centre de la politique. Des centrales électriques au charbon sont remises en service, des terminaux de gaz liquéfié sont en cours de construction et les centrales nucléaires devraient continuer à fournir de l’électricité au-delà de la fin de l’année.

Le gouvernement fédéral veut promouvoir la protection du climat dans son propre pays tout en jouant un rôle important au niveau international. La deuxième préoccupation du responsable allemand du climat à la conférence est la solidarité avec les pays les plus pauvres. Morgan négocie en Égypte comment les dommages, par exemple les sécheresses ou les inondations, seront indemnisés. Les pays en développement sont particulièrement touchés.

bouclier de protection pour les pays les plus pauvres

Un parapluie de protection mondial devrait désormais fournir une aide et fonctionner comme une sorte d’assurance contre les risques climatiques, explique le secrétaire au développement Jochen Flasbarth du SPD. « Si des catastrophes climatiques se produisent dans les pays, le bouclier protecteur doit garantir que l’argent est immédiatement disponible pour réparer les dégâts et aider les gens. »

Le bouclier de protection doit être officiellement lancé lors de la conférence sur le climat. Il est prévu que les pays industrialisés apportent des ressources financières. Le ministère fédéral du Développement a déjà promis un montant de plusieurs millions à deux chiffres.

Sabine Minninger, responsable de la politique climatique chez « Brot für die Welt », commente cette ARD Capital Studio sceptique. Surtout parce que les promesses antérieures de financement lors des conférences sur le climat n’ont pas été tenues à ce jour. Les pays du Nord, mais aussi un certain nombre de pays émergents ou en développement fortement émetteurs de gaz à effet de serre, sont les principales causes de la crise climatique. « Ils doivent assumer la responsabilité des dommages qu’ils causent. »

Le chancelier doit se justifier

La coopération internationale en matière de protection du climat est également importante pour la chancelière. Ce ne sera pas facile pour Olaf Scholz à Charm el-Cheikh. Principalement parce que l’Allemagne dépend actuellement du charbon et du gaz, c’est-à-dire des énergies nuisibles au climat. Bien qu’il ait assuré cet été que l’Allemagne faisait des efforts pour protéger le climat, il a décrit le dilemme lors du dialogue sur le climat de Petersberg : « Personne ne peut être satisfait du fait que la part de la production d’électricité au charbon augmente à nouveau en réponse à l’imminence goulots d’étranglement dans l’approvisionnement en gaz.  »

La chancelière devra probablement se justifier au sommet sur le climat. D’autant que l’Allemagne exigeait jusqu’ici que les pays émergents et en développement se passent de charbon.

Le programme d’urgence pour la protection du climat est absent

Mais les choses ne vont pas si bien non plus en Allemagne en matière de protection du climat : plusieurs ministères ont dû présenter des programmes de rattrapage cet été parce qu’ils n’avaient pas atteint leurs objectifs, et trop de gaz à effet de serre sont encore émis, notamment au secteur des transports. De plus, il n’existe toujours pas de programme complet de protection immédiate du climat. C’est maintenant au vote du gouvernement, un accord est toujours en attente.

Le Conseil d’experts pour les questions climatiques vient de remettre le doigt dans la plaie. Il a clairement indiqué que le gouvernement fédéral agit trop lentement et pas assez régulièrement. La vice-présidente du comité, Brigitte Knopf, l’a résumé en un mot : l’Allemagne ne peut pas atteindre ses objectifs de protection du climat d’ici 2030 avec un « continuer comme ça ». Selon les experts, des réglementations plus strictes sont nécessaires pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

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