Poutine dit que l’Occident veut « déchirer » la Russie

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Moscou (AFP) – Le président Vladimir Poutine a critiqué l’Occident pour avoir tenté de « déchirer » la Russie et a déclaré que son offensive en Ukraine visait à « unir le peuple russe ».

Pendant ce temps à Kyiv, au lendemain d’un bombardement meurtrier dans le sud de l’Ukraine, les habitants ont organisé dimanche des offices de Noël, défiant les chefs spirituels russes qui le célèbrent le 7 janvier.

Poutine a utilisé le concept de « Russie historique » pour affirmer que les Ukrainiens et les Russes forment un seul peuple, sapant la souveraineté de Kyiv et justifiant son offensive de 10 mois en Ukraine.

Il a déclaré que « les opposants géopolitiques de la Russie (visaient) à déchirer la Russie, la Russie historique », a déclaré Poutine dans des extraits d’une interview qui sera diffusée plus tard dimanche.

« Diviser pour régner, c’est ce qu’ils ont toujours cherché à accomplir et cherchent toujours à faire », a ajouté Poutine.

« Mais notre objectif est différent : c’est d’unir le peuple russe », a-t-il déclaré.

Poutine a déclaré que son gouvernement agissait « dans la bonne direction… en protégeant nos intérêts nationaux, les intérêts de nos citoyens, de notre peuple ».

Il a répété que Moscou était prêt à négocier et a semblé imperturbable lorsqu’on l’a interrogé sur le nouveau système de défense aérienne que les États-Unis fourniront à l’Ukraine.

« Bien sûr, nous allons le détruire, à 100 % ! » Poutine a déclaré, faisant référence à la batterie de missiles Patriot promise au président ukrainien Volodymyr Zelensky.

La « terreur » de Kherson

Lors de son premier voyage hors d’Ukraine depuis le début de l’offensive, Zelensky a obtenu des promesses fermes de soutien du président américain Joe Biden, y compris le système de défense aérienne le plus avancé du Pentagone.

Zelensky s’est rendu à Washington pour rencontrer le président américain Joe Biden et s’adresser au Congrès – son premier voyage à l’étranger depuis le début de l’offensive © Mandel NGAN /AFP

L’aide militaire et financière occidentale a été cruciale pour le refoulement des troupes russes par l’Ukraine, y compris de Kherson, la seule capitale régionale détenue par la Russie.

Malgré le retrait de la Russie de la ville, Kherson reste à portée de l’armement de Moscou et sous une menace constante.

L’armée ukrainienne a dénombré samedi 71 frappes sur la région en partie reconquise, dont 41 sur la ville principale, également nommée Kherson.

Cela comprenait des bombardements meurtriers sur un marché animé du centre-ville qui ont fait 10 morts et 55 blessés.

Le chef russe de la région de Kherson, Vladimir Saldo, a déclaré sur Telegram que le bombardement était « une provocation dégoûtante » par l’Ukraine utilisée pour blâmer la Russie.

Un bombardement meurtrier sur un marché animé le samedi à Kherson a tué 10 personnes
Un bombardement meurtrier sur un marché animé le samedi à Kherson a tué 10 personnes © Dimitar DILKOFF / AFP

Zelensky a fustigé la « terreur » russe et a exhorté ses compatriotes à persévérer alors qu’ils observaient une veille de Noël marquée par la destruction.

Noël défiant

Dimanche, les cloches des églises ont retenti dans tout Kyiv alors que les chrétiens orthodoxes assistaient aux services de Noël, en rupture avec les chefs spirituels russes qui marqueront la fête dans deux semaines.

Lors d’un service dans le centre de Kyiv, la fidèle Olga Stanko a déclaré à l’AFP qu’elle soutenait toute initiative qui éloignerait l’Ukraine de la Russie.

« La guerre nous a apporté tant de chagrin », a-t-elle déclaré. « Nous ne pouvons pas faire cela avec la Russie, rester sous son influence. »

La décision de certaines églises ukrainiennes d’observer Noël le 25 décembre met en évidence le fossé qui s’est creusé entre les chefs religieux de Kyiv et de Moscou.

La décision de certaines églises ukrainiennes d'observer Noël le 25 décembre met en évidence le fossé qui s'est creusé entre les chefs religieux de Kyiv et de Moscou
La décision de certaines églises ukrainiennes d’observer Noël le 25 décembre met en évidence le fossé qui s’est creusé entre les chefs religieux de Kyiv et de Moscou © Sergueï SUPINSKY / AFP

Un sondage Interfax-Ukraine a montré un nombre croissant de personnes favorables au déplacement du jour saint chrétien au 25 décembre, passant de 26 % en 2021 à 44 % en 2022, bien que 31 % s’y opposent toujours.

L’Ukraine était sous la direction spirituelle de Moscou depuis au moins le XVIIe siècle, mais une partie de l’Église orthodoxe ukrainienne a rompu avec Moscou en 2019 à propos de l’annexion de la Crimée par la Russie et du soutien aux séparatistes à l’est.

En mai, la branche soutenue par la Russie de l’Église orthodoxe ukrainienne a également rompu ses liens avec Moscou.

Depuis la basilique Saint-Pierre du Vatican, le pape François a appelé à la fin du conflit.

« Que le Seigneur… éclaire l’esprit de ceux qui ont le pouvoir de faire taire le tonnerre des armes et de mettre un terme immédiat à cette guerre insensée ! » a déclaré l’homme de 86 ans.

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