Poutine face à la perte d’une région cruciale : un ancien commandant de l’Otan alerte sur le risque d’armes chimiques dans les semaines à venir

Poutine face à la perte d'une région cruciale : un ancien commandant de l'Otan alerte sur le risque d'armes chimiques dans les semaines à venir

Vladimir Poutine, en proie à l’agitation, pourrait recourir à des armes chimiques pour reprendre Koursk, jugée stratégique. Un expert de l’OTAN avertit que la situation est tendue, Poutine ayant perdu de nombreux soldats face à l’Ukraine, qui intensifie ses frappes. Bien que Poutine menace d’utiliser son arsenal nucléaire, ces déclarations sont perçues comme des intimidations. La bataille pour Koursk est cruciale pour l’issue du conflit, et le soutien de l’OTAN à l’Ukraine est essentiel.

Les Menaces Croissantes de Poutine et l’Utilisation Potentielle d’Armes Chimiques

Vladimir Poutine, dans un état d’agitation, évoque fréquemment des menaces nucléaires, mais un ancien commandant de l’OTAN met en garde contre la possible libération d’armes chimiques mortelles dans les semaines à venir. Hamish de Bretton-Gordon souligne que l’urgence du Kremlin à reprendre la région stratégique de Koursk pourrait inciter Poutine à utiliser des agents chimiques à une échelle alarmante. Il a précisé que la perte de Koursk serait un coup dur pour le régime russe, qualifiant cette région de « poignard » dans le cœur du despote.

Selon l’expert, la situation est critique : « Poutine est extrêmement agité. Il a peut-être perdu jusqu’à 700 000 soldats. Avec l’Ukraine qui réplique en utilisant des missiles ATACMS américains et Storm Shadow britanniques, il sait que ses forces à Koursk sont vulnérables. » La semaine dernière, Kyiv a mené ses premières frappes avec des ATACMS, ciblant un dépôt militaire russe à Bryansk, marquant le 1000ème jour de cette guerre brutale. Deux jours après, les missiles Storm Shadow du Royaume-Uni ont de nouveau frappé, provoquant la colère de Moscou et entraînant des représailles, dont le lancement d’un missile balistique intercontinental pour la première fois depuis le début du conflit.

L’Importance Stratégique de Koursk et les Réactions de l’OTAN

Poutine a récemment approuvé une nouvelle doctrine nucléaire, établissant des conditions précises pour l’utilisation de son arsenal nucléaire. Cependant, de Bretton-Gordon considère ces menaces comme de simples « bluffs », soulignant que le renseignement de l’OTAN et les systèmes d’armement avancés rendent très difficile pour le Kremlin de réussir une frappe nucléaire tactique. En revanche, il alerte sur une menace chimique en hausse, révélant que les Russes utilisent déjà des armes chimiques à grande échelle, comme la chloropicrine, qui est une des premières armes chimiques.

Il a expliqué que si Poutine remplaçait la chloropicrine par le Novichok, utilisé lors de l’attaque à Salisbury, cela pourrait entraîner des milliers de décès. La bataille pour Koursk est cruciale, car la capacité de l’Ukraine à défendre cette région pourrait influencer l’issue de la guerre. « Celui qui contrôle Koursk à Noël sera en position de force pour les négociations attendues et le cessez-le-feu prévu pour fin janvier », a-t-il ajouté, appelant l’OTAN à fournir un soutien maximal à l’Ukraine durant cette période décisive.

Dimanche dernier, le président américain Joe Biden a donné son feu vert à l’Ukraine pour tirer des roquettes américaines à l’intérieur de la Russie, une décision que le Kremlin a qualifiée de franchissement d’une ligne rouge, rendant une réponse nucléaire envisageable. Des images récemment diffusées montrent l’Ukraine lançant des roquettes Storm Shadow à l’intérieur de la Russie pour la première fois, intensifiant encore plus les tensions. Les missiles Storm Shadow, d’une valeur de 800 000 £, sont redoutés par les ennemis en raison de leur capacité à contourner les défenses aériennes, utilisant le GPS pour frapper des cibles avec précision à des vitesses atteignant 600 mph.