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Statut : 09.11.2022 02:41
Dans le port de Catane, des scènes dramatiques se déroulent parmi les migrants en bateau. Les hommes font une grève de la faim. Les sauveteurs allemands appellent les tribunaux. Un capitaine trouve des mots clairs. L’Italie reste d’abord difficile – avant qu’il y ait encore des nouvelles rédemptrices dans la soirée.
La joie et le chagrin ne sont qu’à quelques milles marins et à quelques heures d’intervalle au large des côtes sud de l’Italie. Alors que près de 250 personnes sur deux navires dans le port de Catane attendaient désespérément d’être enfin débarquées, l’équipage du « Rise Above » allemand a ramené les 89 migrants à terre.
Mardi matin, les femmes, les hommes et les enfants ont quitté le bateau Mission Lifeline dans le port de Reggio Calabria. Désormais, la « prise d’otage politique » sur les autres navires doit également cesser, a tweeté l’association de Dresde.
Les migrants quittent aussi « Humanity 1 » et « Geo Barents »
Le soir c’était l’heure. Après deux jours d’attente, les autorités italiennes ont autorisé 35 personnes du « Humanity 1 » allemand et 213 du norvégien « Geo Barents » à débarquer. Contrairement au week-end, des raisons médicales auraient parlé en sa faveur.
« Sauvetage terminé », a rapporté un travailleur MSF sous les acclamations de l’équipage. Peu de temps après, Petra Krischok de l’association allemande SOS Humanity a confirmé que tous les rescapés étaient à terre.
Grève de la faim sur le « Humanity 1 »
Deux semaines après l’entrée en fonction du gouvernement d’ultra-droite, le premier grand conflit entre la coalition de droite anti-immigrés et les sauveteurs en mer internationaux s’est intensifié dans certains cas. Rome avait demandé aux deux organisations de quitter Catane avec leurs navires et les nombreuses personnes qui avaient été sauvées. Les deux ont refusé.
Environ 30 des 35 migrants du « Humanity 1 » allemand ont entamé une grève de la faim. Les hommes ont dit à l’équipage qu’ils n’avaient pas mangé depuis 40 heures et que le public devait le savoir. La situation à bord s’était détériorée.
« La loi applicable est bafouée », a déclaré le capitaine Joachim Ebeling. « Quand je vois que j’ai à bord des personnes qui ont le droit de débarquer mais qui en sont empêchées par les autorités, je me mets en colère. » Le résident de Brême a souligné qu’il ne déplacerait le navire que lorsque tous les migrants seraient à terre.
Presque tous les migrants restants sur le « Humanity 1 » ont entamé une grève de la faim.
Image : Reuters
SOS Humanité dépose des demandes d’asile urgentes
Il n’était initialement pas clair mardi soir comment les choses vont continuer. L’équipage avait auparavant tenté d’encourager les 35 hommes et d’apaiser leurs craintes qu’ils puissent être emmenés en Libye, où ils avaient commencé leur traversée en bateaux. Beaucoup ont dit qu’ils préféreraient se noyer plutôt que de devoir retourner sur les terres de la guerre civile.
L’organisation SOS Humanité a déjà intenté une action en justice. Devant un tribunal de Catane, des demandes d’asile urgentes ont été déposées pour les 35 migrants. Un avocat a également porté plainte auprès du tribunal administratif de Rome contre un décret du ministère de l’Intérieur du nouveau gouvernement italien. Le décret stipule que le « Humanity 1 » doit quitter les eaux italiennes et emmener avec lui tous les migrants qui ne sont pas en situation d’urgence.
Les migrants d’Humanité 1 et de Geo Barents débarquent
Elisabeth Pongratz, ARD Rome, 9.11.2022 05h24
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