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L’exécuteur
La nomination de Denis Redonnet est un signal d’intention de l’Union européenne. En tant que premier responsable de l’application des lois commerciales du bloc, le bureaucrate barbu et à lunettes a déjà joué le rôle d’un personnage de jeu vidéo 8 bits dans un message sur les réseaux sociaux faisant la promotion de la position plus énergique de l’UE sur le commerce extérieur – « #assertiveEU ». Le succès de cette approche dépendra en grande partie de la capacité de Redonnet à aider le bloc à monter de niveau.
Vétéran de longue date de Bruxelles qui a gravi les échelons du département du commerce de l’UE, le travail du Français consiste à veiller à ce que les accords commerciaux du bloc soient suivis à la lettre. Lorsque les entreprises de l’UE n’ont pas un accès adéquat aux marchés étrangers, Redonnet devrait s’assurer que cela change. De même, lorsque les partenaires commerciaux de l’UE ne respectent pas leurs promesses en matière de droits du travail ou d’objectifs climatiques, c’est lui qui décidera quand et comment évoquer la multitude de mesures de défense commerciale que Bruxelles est en train de mettre en place.
Il est peu probable que sa nationalité soit une coïncidence. La France a dépensé un capital politique important pour tempérer le programme commercial rajeuni de l’UE, relever les normes environnementales dans les accords commerciaux et s’efforcer d’inclure des dispositions pour déployer des sanctions lorsque les pays ne les respectent pas. Les enjeux sont élevés. Alors que l’UE s’embarque dans un effort pour diversifier ses chaînes d’approvisionnement, ses émissaires négocient avec des pays comme l’Indonésie, le Brésil, l’Australie et l’Inde. Si Redonnet est trop prudent, l’offensive commerciale de Bruxelles risque de tomber à plat, en particulier dans son pays d’origine. S’il est trop agressif, l’UE pourrait s’aliéner ses partenaires au moment où elle en a plus que jamais besoin.
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