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La fille d’un ancien eurodéputé italien au centre d’allégations de corruption impliquant le Qatar et le Maroc a provisoirement évité l’extradition vers la Belgique après avoir affirmé que les prisons belges étaient trop surpeuplées.
Les enquêteurs belges ont accusé Silvia Panzeri, une avocate de 38 ans exerçant à Milan, de blanchiment d’argent, de corruption et d’association de malfaiteurs dans le cadre du soi-disant scandale du Qatargate engloutissant le Parlement européen. Elle était « pleinement au courant » des activités de son père, Pier Antonio Panzeri, ancien eurodéputé socialiste et patron de l’ONG Fight Impunity, a écrit le procureur dans un mandat d’arrêt consulté par POLITICO.
Silvia Panzeri a été arrêtée il y a une semaine à Bergame, dans le nord de l’Italie, à la demande des procureurs belges, tout comme sa mère Maria Dolores Colleoni, mais a ensuite été remise en résidence surveillée. Son père est en prison en Belgique. Toute la famille nie tout acte répréhensible.
Les juges ont décidé d’accepter la demande de Panzeri de faire vérifier les conditions dans les prisons belges. Son avocat Nicola Colli a déclaré à POLITICO: «Nous avons soulevé une défense préliminaire et demandé une évaluation de la situation dans les prisons en Belgique. Selon des documents du Conseil de l’Europe que nous avons présentés au tribunal, il existe un grave problème de surpeuplement qui constituerait une violation des droits de l’homme de mon client. Le tribunal a accepté notre demande de faire vérifier la situation par le ministère de la Justice.
Le tribunal a été ajourné jusqu’au 3 janvier, date à laquelle les juges décideront, sur la base des informations sur les prisons belges, si elle peut être extradée.
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