Qatargate : l’eurodéputé italien Andrea Cozzolino arrêté, lutte contre l’extradition vers la Belgique

[ad_1]

L’eurodéputé italien Andrea Cozzolino a été arrêté vendredi soir dans l’enquête liée à des allégations de corruption au Parlement européen, a confirmé son avocat à POLITICO. Il est de retour à la maison maintenant.

« Notre client a été arrêté hier sur la base d’un mandat d’arrêt européen délivré par un juge d’instruction [Michel] Claise alors qu’il était à l’hôpital où il était soigné pour des problèmes cardiaques », a déclaré son avocat Dimitri De Béco dans un communiqué partagé avec POLITICO, confirmant des informations antérieures de l’ANSA et de Reuters.

Cozzolino est maintenant de retour chez lui, a ajouté De Béco, mais est, selon l’ANSA, assigné à résidence. Il s’est opposé à son extradition vers la Belgique, en raison de la « façon de procéder » de la justice belge, indique le communiqué. L’équipe d’avocats de Cozzolino a affirmé avoir écrit plusieurs fois au juge pour être entendu depuis le 21 décembre, mais n’a jamais reçu de réponse.

L’audience d’extradition de Cozzolino aura lieu mardi matin, rapporte l’ANSA.

L’arrestation a eu lieu à la demande des autorités belges, qui ont lancé une opération tôt vendredi matin avec la détention de l’eurodéputé belge Marc Tarabella. Cozzolino et Tarabella ont tous deux vu leur immunité levée lors d’une session plénière jeudi dernier, ouvrant la voie aux enquêteurs belges pour les détenir.

La police belge a également mené de nouvelles descentes vendredi, liées à la fois à Cozzolino et à Tarabella.

Plus tôt vendredi, la police belge a perquisitionné la maison de Cozzolino à Bruxelles et a scellé, mais pas fouillé, son bureau au Parlement européen, a confirmé le porte-parole du procureur belge. En outre, un coffre-fort de Tarabella dans une banque à Liège a été perquisitionné, ainsi que plusieurs bureaux dans la ville wallonne d’Anthisnes, où Tarabella est toujours maire, a indiqué le procureur dans un communiqué.

Selon des rapports parlementaires, les violations potentielles de la loi belge par Tarabella et Cozzolino pourraient inclure la corruption, la participation à une organisation criminelle et le blanchiment d’argent. Or, dans sa communication de vendredi, les services du parquet n’évoquaient que la corruption et le blanchiment d’argent.

À la fin de la semaine dernière, le juge d’instruction belge chargé de l’affaire a libéré de prison l’un des quatre premiers détenus dans l’affaire, Niccolò Figà-Talamanca, secrétaire général de No Peace Without Justice, l’une des organisations non gouvernementales liées au scandale de corruption du Qatargate.

Trois autres suspects – l’ancienne vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, son partenaire Francesco Giorgi et l’ancien député européen Pier Antonio Panzeri – sont toujours en prison. En janvier, Panzeri a conclu un accord pour coopérer avec les enquêteurs.

Tarabella et Cozzolino nient tout acte répréhensible.

Camille Gijs a contribué au reportage.

Cet article a été mis à jour.



[ad_2]

Source link -44