Qatargate : Niccolò Figà-Talamanca, suspect dans une enquête pour corruption, sort de prison


Un juge belge a autorisé la libération de l’un des quatre détenus dans l’enquête sur la corruption du Parlement européen, connue sous le nom de Qatargate, a déclaré un porte-parole du parquet à POLITICO.

Niccolò Figà-Talamanca, secrétaire général de No Peace Without Justice, l’une des organisations non gouvernementales liées au scandale de corruption qui a ravagé le Parlement européen, a été libéré. Il n’est pas clair si des conditions ont été attachées à la libération, le porte-parole étant incapable de commenter cela.

Figà-Talamanca avait initialement obtenu une libération avec un moniteur électronique. Mais après que le procureur belge a fait appel de l’ordonnance, la chambre d’accusation belge a annulé l’ordonnance antérieure fin décembre, maintenant Figà-Talamanca en prison.

La raison pour laquelle un juge a maintenant ordonné sa libération n’est pas claire. Au moment de la publication, l’avocat de Figà-Talamanca n’avait pas répondu à une demande de commentaire.

Un porte-parole de No Peace Without Justice s’est dit « très heureux » pour Figà-Talamanca, « qui sera enfin ce soir de retour avec sa famille après cette période de privation de sa liberté personnelle. Notons également que la décision de le libérer sans conditions a été prise par le même juge d’instruction, en qui nous avons confiance depuis le début, qui a ordonné son arrestation. Maintenant, nous espérons que la prochaine étape sera l’archivage des accusations et la réhabilitation complète de Niccolo.

À l’heure actuelle, seuls l’ancien député européen italien Pier Antonio Panzeri, l’ancienne vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili et son partenaire Francesco Giorgi sont toujours en prison. En janvier, Panzeri a conclu un accord de plaidoyer avec les autorités belges en échange de nommer ceux qu’il a soudoyés.

La décision intervient un jour après que le Parlement européen a levé l’immunité de deux autres députés européens, le Belge Marc Tarabella et l’Italien Andrea Cozzolino, ouvrant la voie aux enquêteurs pour les interroger ou même les arrêter.

Le porte-parole du procureur n’a pas pu commenter une action imminente potentielle contre les deux.

Eddy Wax a contribué au reportage.





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