« Quand un veto n’est-il pas vraiment un veto ? Les lois sur le Brexit de Rishi Sunak suscitent de nouvelles inquiétudes chez les syndicalistes »

Brexit : Les syndicalistes nord-irlandais auront un droit d’opposition mais pas de veto

Le gouvernement britannique a publié une nouvelle législation clarifiant les détails du cadre de Windsor promulgué par le Premier ministre Rishi Sunak. Selon cette législation, les syndicalistes d’Irlande du Nord pourront s’opposer aux nouvelles lois de l’UE, mais n’auront pas le pouvoir de les bloquer. Londres aura le pouvoir exclusif de bloquer leur introduction dans la région. Cette disposition a suscité des critiques parmi les syndicalistes, déjà sceptiques quant aux affirmations du Premier ministre selon lesquelles leurs principales préoccupations ont été apaisées concernant le protocole commercial très controversé du Brexit, qui soumet l’Irlande du Nord aux règles de l’UE sur les marchandises. Les syndicalistes ont déclaré que ces options de non-participation rendent la législation inutile. Les députés unionistes démocrates ont annoncé qu’ils voteraient contre les règlements du cadre de Windsor lorsqu’ils seront soumis à un vote à la Chambre des communes du Royaume-Uni mercredi.

Le pouvoir de blocage revient exclusivement à Londres

Le DUP, qui ne compte que huit sièges dans une Chambre des communes de 650 sièges et qui ne peut donc pas empêcher la promulgation de la loi, s’oppose aux règlements du cadre de Windsor. Toutefois, leur opposition peut influencer les députés conservateurs eurosceptiques pour voter contre la loi. Le chef unioniste démocrate Jeffrey Donaldson ne bloque pas indéfiniment la relance du partage du pouvoir à Stormont, il espère plutôt que le gouvernement britannique répondra à leurs demandes non satisfaites. En vertu de la nouvelle réglementation, les syndicalistes auraient un nombre suffisant pour déposer une objection formelle contre l’introduction de toute nouvelle législation européenne modifiant les normes de marchandises. Toutefois, les législateurs doivent déposer conjointement toute objection considérée comme préoccupante et les règles stipulent que le secrétaire d’État britannique pour l’Irlande du Nord ne serait pas légalement lié par le vote de Stormont. Les règles précisent qu’une telle barrière doit être considérée comme « détournant sensiblement le commerce ou altérant sensiblement la libre circulation des marchandises ».

Les syndicats nord-irlandais n’ont pas de pouvoir de veto sur les nouvelles lois de l’UE

Bien que toute objection à une loi de l’UE contestée par un syndicat réussie déclenche un examen de l’impact local de la proposition de loi en Irlande du Nord au sein du comité mixte de l’accord de retrait Royaume-Uni-UE, le dialogue Londres-Bruxelles peut conduire à un accord selon lequel la loi ne perturbera pas assez le commerce nord-irlandais pour mériter un veto du gouvernement britannique. Tout accord conjoint entre le Royaume-Uni et l’UE pour poursuivre le déploiement de cette législation européenne serait soumis à un vote formel à l’Assemblée d’Irlande du Nord à Stormont. Le passage nécessite un «consentement intercommunautaire» – le jargon de Stormont pour un vote qui échoue à moins que les camps unioniste britannique et nationaliste irlandais ne soient d’accord – mais cette stipulation ne signifie pas que la minorité unioniste aura un droit de veto sur la prise de décision au Royaume-Uni.

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