Les maladies du motoneurone : comprendre les différents types et symptômes
Les motoneurones sont des cellules nerveuses qui envoient des messages dans tout notre corps afin que nous puissions bouger. Comme toutes les parties de notre corps, ces cellules peuvent être endommagées. La sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig, est un type de maladie du motoneurone. Cependant, il existe de nombreux autres types moins connus.
Dans cet article, nous allons passer en revue différents types de maladies du motoneurone et les symptômes associés à chacun d’eux. Nous essaierons également de comprendre les causes de ces maladies et les options de traitement disponibles.
Que sont les motoneurones ?
Avant de discuter des différents types de maladies du motoneurone, il est important de comprendre ce qu’ils sont et comment ils fonctionnent. Les motoneurones sont des cellules nerveuses spécialisées qui permettent la communication entre le cerveau et les muscles. Il existe deux types de motoneurones : les motoneurones supérieurs et les motoneurones inférieurs.
Les motoneurones supérieurs se trouvent dans le cerveau et envoient des messages à la moelle épinière, tandis que les motoneurones inférieurs se trouvent dans la moelle épinière et envoient des messages à nos muscles. Lorsque ces cellules nerveuses sont endommagées, les signaux électriques ne peuvent pas atteindre les muscles, entraînant ainsi une perte de contrôle de nos mouvements.
Sclérose latérale amyotrophique (SLA)
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est le type le plus courant de maladie du motoneurone chez les adultes. Elle affecte les motoneurones supérieurs et inférieurs, entraînant une perte progressive de contrôle sur les muscles qui nous aident à marcher, parler, mâcher, avaler et respirer. Les muscles se fragilisent puis perdent leur capacité de fonctionnement. Des contractions musculaires et des raideurs sont également observées.
Bien que la SLA soit généralement sporadique, c’est-à-dire qu’elle peut affecter n’importe qui, elle peut parfois être héréditaire. Les symptômes de la SLA commencent généralement entre 40 et 60 ans et la plupart des patients survivent entre 3 et 5 ans après l’apparition des premiers symptômes. Cependant, certaines personnes peuvent vivre avec la maladie pendant plus de 10 ans.
Sclérose latérale primaire (PLS)
La sclérose latérale primaire (PLS) est similaire à la SLA, mais elle affecte uniquement les motoneurones supérieurs. Elle provoque une faiblesse et une raideur musculaire dans les bras et les jambes, une marche lente, une mauvaise coordination, un mauvais équilibre et une parole lente et brouillée. Contrairement à la SLA, la PLS ne conduit pas à la mort.
Paralysie bulbaire progressive (PBP)
La paralysie bulbaire progressive (PBP) est une forme de SLA. Elle endommage les motoneurones du tronc cérébral, situé à la base du cerveau, qui sont responsables de la mastication, de la déglutition et de la parole. Les patients atteints de PBP peuvent avoir du mal à parler et à avaler. Une joie incontrôlable ou des cris sont souvent associés à cette maladie.
Paralysie pseudobulbaire
La paralysie pseudobulbaire est similaire à la paralysie bulbaire progressive. Cette maladie affecte les motoneurones qui contrôlent la capacité de parler, de mâcher et d’avaler. Les patients atteints de cette maladie peuvent avoir du mal à avaler et à parler, et peuvent rire ou pleurer sans le vouloir.
Atrophie musculaire progressive
L’atrophie musculaire progressive est beaucoup moins courante que la SLA ou la PBP et affecte principalement les mot
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