Rachel Reeves et les conséquences de sa politique économique : hausse des impôts, tarifs de Trump et bureaucratie en perspective.

Le budget d’urgence de Rachel Reeves révèle des inquiétudes profondes concernant l’économie britannique, avec une croissance ralentie, une inflation croissante et un chômage en hausse. Les augmentations fiscales sur les entreprises et les agriculteurs sont perçues comme des freins à la croissance, tandis que des coupes dans les budgets sociaux aggravent la situation. De plus, de nouvelles taxes sur les emplois pourraient entraîner des licenciements et des fermetures d’œuvres caritatives, accentuant le risque d’une crise économique prolongée.

Les Révélations Alarmantes du Budget d’Urgence de Rachel Reeves

Le budget d’urgence présenté par Rachel Reeves cette semaine a mis en lumière nos plus grandes inquiétudes concernant les conséquences du Parti travailliste sur l’économie du pays au cours des neuf premiers mois de son mandat.

Nous avions déjà des raisons de croire que l’obsession du Parti pour l’économie, couplée à des critiques acerbes contre le secteur privé, allait miner la confiance des entreprises. Cela se traduirait par une réticence à recruter et à investir en Grande-Bretagne.

Nous étions également convaincus que l’augmentation des impôts pour les agriculteurs et les entreprises étoufferait la croissance économique.

Il a été déplorable de voir des paiements de chauffage d’hiver supprimés pour certains des retraités les plus vulnérables du pays.

Nous savions que l’emprunt de milliards pour financer les syndicats et des aventures coûteuses dans les énergies renouvelables mettrait nos finances publiques en péril.

Une Économie en Détresse

Mercredi, l’Office indépendant de responsabilité budgétaire (OBR) a passé en revue l’état de l’économie sous le Parti travailliste, révélant des perspectives sombres pour les familles britanniques.

La croissance a été divisée par deux, l’inflation est en hausse, et le chômage est prévu pour augmenter cette année, l’année prochaine et au-delà.

Rachel Reeves a perdu la maîtrise de l’économie, ce qui l’a conduite à imposer des coupes d’urgence dans les budgets sociaux pour tenter de redresser la situation.

Les conséquences sont graves : des pertes d’emplois, une hausse du coût de la vie, et des augmentations de salaires qui semblent de plus en plus improbables. C’est la triste réalité d’une administration travailliste pour les lecteurs du Sun.

Nous consacrons actuellement plus de fonds que jamais au remboursement des intérêts de notre dette nationale, presque le double du budget de la défense, tandis que les réserves que Rachel Reeves avait mises de côté pour faire face aux chocs mondiaux ont disparu.

Il n’est guère surprenant que le Parti travailliste ait tant de mal à gérer l’économie. Starmer et Reeves ont démontré, à maintes reprises, qu’ils ne saisissent pas les véritables moteurs de la croissance.

Le gouvernement ne crée pas de croissance : ce sont les entreprises qui en sont les moteurs.

Un budget qui alourdit la fiscalité des entreprises va forcément limiter les initiatives nécessaires à leur développement.

Le précédent gouvernement conservateur avait transmis au Parti travailliste une économie en pleine croissance, désormais, nous faisons face à la stagnation.

Je souhaiterais apporter une note d’optimisme, mais la réalité est que la situation pourrait encore se détériorer.

Un trio de menaces se profile à l’horizon : la taxe sur les emplois instaurée par Rachel Reeves, le projet de loi sur les droits au chômage d’Angela Rayner, et le spectre d’une guerre commerciale mondiale.

Commençons par la taxe sur les emplois.

En octobre dernier, le gouvernement a rompu sa promesse de ne pas augmenter l’assurance nationale, la majorant rapidement pour les entreprises, rendant ainsi l’embauche de personnel beaucoup plus coûteuse.

Bien que cette taxe ne soit entrée en vigueur que ce week-end, nous en constatons déjà les effets : des entreprises qui retardent leurs recrutements, augmentent leurs prix, ou licencient des employés.

Ce qui est encore plus alarmant, c’est que chaque employeur du pays doit désormais composer avec cette taxe, impactant durement les services essentiels et les organisations à but non lucratif.

Les œuvres de charité, les crèches, les conseils locaux, les pharmacies, ainsi que les hôpitaux, doivent désormais chercher des financements pour compenser cette hausse de la taxe.

Même les établissements scolaires sont touchés, certaines écoles prévoyant de devoir se séparer de deux enseignants pour faire face à cette nouvelle réalité.

Keir Starmer prend-il plaisir à voir que le premier budget travailliste en 14 ans pourrait conduire à la fermeture d’œuvres caritatives, à des hospices incapables de s’occuper des enfants en fin de vie, et à des licenciements d’enseignants ? J’en doute fort.

Lorsque les députés conservateurs ont demandé au gouvernement de reconsidérer cette taxe, leur appel a été ignoré. Les députés travaillistes ont systématiquement voté en faveur de cette imposition aux œuvres de charité et aux hospices.

La mauvaise gestion de l’économie par le Parti travailliste ne se limite pas à la taxe sur les emplois.

D’après l’analyse de l’OBR, il a été révélé qu’ils n’avaient même pas encore effectué leur due diligence sur le projet de loi sur les droits (de non) emploi d’Angela Rayner, un ensemble de nouvelles réglementations jugées trop lourdes et s’opposant à l’avis de toutes les entreprises sérieuses.

Nous ne connaissons pas encore l’ampleur de cet impact économique, mais nous savons déjà qu’il rendra l’embauche de nouveaux employés plus risquée pour les entreprises, y compris les petits commerces tels que les magasins ou les pubs. Les plus touchés seront les jeunes, ceux qui espèrent décrocher leur premier emploi.

Tout cela pour satisfaire les syndicats, les principaux contributeurs financiers du Parti travailliste.

Enfin, le risque d’un choc commercial mondial s’intensifie.

Lors de mes premières questions au Premier ministre en novembre, j’ai exhorté à reprendre l’accord commercial projeté entre les États-Unis et le Royaume-Uni, négocié sous le gouvernement conservateur avec le président Trump.

Six mois plus tard, il n’y a aucune indication que Starmer ait suivi ce conseil. Le jour même où Rachel Reeves a dû reconnaître qu’elle avait perdu le contrôle des finances, les États-Unis ont imposé des tarifs douaniers de 25 % sur toutes les importations de voitures, y compris celles en provenance de Grande-Bretagne.

Le Premier ministre doit agir rapidement pour rétablir le contrôle avant que cette série de défis économiques n’enfonce notre pays dans une période prolongée de stagnation et de chômage.