Rachel Reeves sous le feu des critiques pour avoir ri avec des députés travaillistes alors qu’elle fait face à des accusations de gestion financière désastreuse au Royaume-Uni

Rachel Reeves sous le feu des critiques pour avoir ri avec des députés travaillistes alors qu'elle fait face à des accusations de gestion financière désastreuse au Royaume-Uni

Rachel Reeves a récemment été critiquée pour avoir ri au Parlement alors que le Royaume-Uni traverse une crise économique, marquée par une hausse des coûts d’emprunt et une chute de la livre. En réponse aux accusations du Chancelier de l’ombre, elle a défendu son attitude, insistant sur les facteurs mondiaux responsables des turbulences économiques. Les Tories ont dénoncé le comportement des travaillistes, tandis que Reeves a annoncé des accords en Chine promettant des investissements. Les inquiétudes persistent quant aux finances publiques et aux implications fiscales futures.

Les tensions au Parlement : Rachel Reeves face aux critiques

Rachel Reeves a récemment fait l’objet de vives critiques pour avoir ri au sein du Parlement, alors que le Royaume-Uni est confronté à une flambée des coûts d’emprunt et à une chute de la livre sterling. Le Chancelier, sous le feu des projecteurs, a dû sortir de l’ombre après un voyage en Chine, alors que l’économie britannique subissait de lourds revers. Interrogée à la Chambre des communes par le Chancelier de l’ombre, Mel Stride, elle a été accusée de « fuir à moitié autour du monde avec un bol de mendicité » au moment où les marchés étaient en crise.

La réponse de Rachel Reeves et les implications économiques

Ce tumulte du marché a provoqué une augmentation des coûts d’emprunt au Royaume-Uni, atteignant des niveaux inédits depuis 27 ans, tandis que la livre a chuté à son plus bas niveau depuis 2023. Mel Stride a même comparé la situation à une tragédie shakespearienne, posant la question : « Partir ou ne pas partir ? ». En réponse aux critiques, Rachel Reeves a défendu son rire, affirmant que son homologue « n’était pas sérieux ». Elle a aussi souligné que des « facteurs mondiaux » étaient en grande partie responsables des perturbations économiques, tout en réaffirmant l’importance de la croissance économique comme priorité du gouvernement.

Les Tories ont réagi vivement en déclarant sur X que les travaillistes trouvaient amusant de perdre le contrôle des finances publiques, qualifiant cela de « honteux ». Rachel Reeves a également évoqué des accords à Pékin et à Shanghai, affirmant qu’ils apporteraient 600 millions de livres sterling au Royaume-Uni dans les cinq prochaines années. Cependant, Mel Stride a mis en lumière un « trou noir » dans les finances publiques pendant l’absence de Reeves, soulignant que les coûts d’emprunt liés à son budget désastreux ont considérablement alourdi les dépenses gouvernementales.

Ce débat acharné à la Chambre des communes a suivi des déclarations de Sir Keir Starmer, qui a évité de clarifier la durée du mandat de Mme Reeves à son poste. Alors que le rendement des obligations gouvernementales à 30 ans atteignait des niveaux alarmants, suscitant des craintes de hausses d’impôts ou de coupes budgétaires, Rachel Reeves a affirmé qu’elle ne rédigerait pas cinq ans de budgets dès les six premiers mois d’un gouvernement travailliste. Elle insiste sur sa détermination à respecter les règles fiscales établies, conscient des conséquences d’une perte de contrôle des finances publiques.

John McDonnell, ancien chancelier de l’ombre, a averti que des coupes pour équilibrer les comptes seraient « politiquement suicidaires ». Il a plaidé pour la protection de l’électorat afin d’éviter une désillusion qui pourrait mener à des mouvements extrêmes. Le gouvernement doit selon lui « faire face » à la crise actuelle tout en examinant attentivement sa stratégie économique, y compris un éventuel soutien de la Banque d’Angleterre si nécessaire. En attendant, la livre a montré des signes de stabilisation, tout comme les coûts d’emprunt, offrant un léger répit aux ministres dans ce climat économique tendu.