Ramaphosa promet d’unir l’ANC et de s’attaquer à la corruption après sa réélection


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Johannesbourg (AFP) – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a promis mardi d’unir le Congrès national africain (ANC) profondément fissuré et d’éradiquer la corruption après que le parti au pouvoir l’a réélu à la tête malgré la colère suscitée par un scandale croissant.

À la fin d’une conférence de cinq jours où les divisions de l’ANC étaient manifestes, Ramaphosa a déclaré que ses cinq premières années en tant que chef du parti avaient été un « voyage difficile ».

« Nous avons rencontré de nombreux problèmes, parfois nous avons rencontré une résistance féroce », a-t-il déclaré devant un auditoire de plus de 4 000 délégués.

« Je considère que ma tâche consiste à unir l’ANC », a-t-il déclaré.

Abordant la corruption qui a profondément entaché l’image du parti, il a déclaré : « Soit nous nous occupons de ce problème, soit nous périssons en tant qu’organisation ».

Ramaphosa, 70 ans, a obtenu un second mandat à la tête de l’ANC après une course meurtrière contre son ancien ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Il est interrogé par la police et d’autres agences sur la façon dont il a géré un cambriolage dans sa ferme.

Il aurait dissimulé le vol de 580 000 $ en espèces cachés sous des coussins de canapé au lieu de signaler la perte aux autorités.

Ramaphosa a obtenu 2 476 voix contre 1 897 voix pour Mkhize – une marge confortable mais bien inférieure à ce qui aurait été prédit il y a seulement quelques mois.

Son discours d’ouverture la semaine dernière a été perturbé par des dizaines de délégués qui ont chahuté, frappé sur les tables et scandé « Changez! Changez! »

Mardi, il a rappelé les tentatives lors de la conférence « pour nous provoquer ».

Le résultat du vote devrait être adopté par tous, car « c’est l’ANC qui a parlé », a-t-il déclaré.

La victoire de Ramaphosa lui ouvre la voie à un second mandat de président sud-africain si l’ANC remporte les prochaines élections générales, prévues en 2024. Selon la constitution, le chef de l’Etat est choisi par le parlement.

Mais le maintien de la majorité de l’ANC à l’Assemblée nationale est mis en doute, compte tenu de la baisse du soutien.

Lors des dernières élections locales, il a remporté moins de 50 % des suffrages exprimés, une première dans une histoire de plus d’un siècle.



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