La FIA a annoncé des règles strictes pour la saison de Formule 1 2025, entraînant des sanctions pour les pilotes en cas de comportement inapproprié. Cette décision fait suite à une controverse impliquant Max Verstappen à Singapour, où il a été puni pour des propos inappropriés. Red Bull a réagi avec humour, tandis que Verstappen, soutenu par d’autres pilotes, exprime son mécontentement face à ces mesures. Il remet en question l’ambiance de la F1 et sa place dans le sport.
La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) a récemment dévoilé des directives strictes pour les commissaires de Formule 1 en 2025, ce qui pourrait entraîner des sanctions sévères pour les pilotes en cas de comportement inapproprié durant la saison à venir.
La réaction audacieuse de Red Bull face aux nouvelles règles de la FIA pour la F1 2025
Avec l’implémentation de ce nouveau cadre, les pilotes s’exposent à des amendes significatives, des suspensions de course, et même des retraits de points précieux.
Ces mesures font suite à un incident très médiatisé impliquant Max Verstappen lors du Grand Prix de Singapour l’année dernière, où une confrontation avec la FIA a eu lieu.
Verstappen a été sanctionné après avoir utilisé un langage inapproprié lors d’une conférence de presse de la FIA à Singapour, peu après que le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, ait annoncé des initiatives pour lutter contre les jurons.
La controverse autour des sanctions et le soutien des pilotes
Dans une déclaration qui a suscité des débats, Ben Sulayem a insisté sur le fait que la Formule 1 devait se distinguer de la culture du rap.
En conséquence, Verstappen a été contraint de participer à une activité de service communautaire, apparaissant même aux côtés de Ben Sulayem lors d’un événement de sport automobile de base au Rwanda avant la cérémonie de remise des prix de la FIA en décembre.
En guise de protestation contre sa sanction, Verstappen a choisi d’adopter une attitude distante pour le reste du week-end à Singapour, en offrant des réponses brèves lors des conférences de presse de la FIA.
Après les qualifications à Marina Bay, Verstappen a tenu une conférence de presse improvisée dans le paddock, juste après la session officielle de la FIA.
Sa position a reçu le soutien de plusieurs de ses collègues pilotes, dont Lewis Hamilton, le septuple champion du monde, qui a encouragé Verstappen à ne pas se plier à la sanction. Lando Norris, pilote de McLaren, a également qualifié la décision de « plutôt injuste ».
Cette vague de soutien s’est étendue au-delà de la Formule 1, puisque Sébastien Ogier, champion du monde de rallye à huit reprises, a également organisé une forme de protestation après avoir été condamné à une amende pour des commentaires lors d’une interview.
Les nouvelles directives de la FIA sont perçues comme un effort audacieux pour maintenir l’ordre parmi les pilotes en 2025 et éviter des incidents semblables à la confrontation de Verstappen à Singapour.
En réponse à ces mesures, l’équipe Red Bull a fait preuve d’un humour espiègle. Sur son compte officiel Threads, l’équipe a partagé une image de la conférence de presse improvisée de Verstappen, accompagnée d’un emoji d’un visage faisant silence, avec la légende : « Si nous parlons… ».
Cette légende fait référence à un moment célèbre du passé, où José Mourinho, ancien entraîneur de Chelsea, du Real Madrid et de Manchester United, a choisi de ne pas répondre à des questions après une défaite en raison de la crainte de conséquences.
Les entraîneurs de football, tout comme les pilotes, sont soumis à des règles strictes, et toute remise en question de l’intégrité des arbitres peut entraîner des amendes et des suspensions.
Verstappen a exprimé à plusieurs reprises son envie de quitter la F1 prématurément, citant sa frustration face à divers aspects de la discipline moderne. Dans un récent documentaire, il a avoué que sa sanction pour ses commentaires à Singapour l’avait conduit à réfléchir sur son avenir dans le sport.
Il a déclaré : « C’est quelque chose qui me déplaît dans la F1. Je comprends qu’il est inapproprié de jurer lors d’une conférence de presse, mais cela m’est sorti spontanément. Nous avons tous grandi dans un environnement où ce type de langage était courant. »
« Je me demande vraiment ce que nous sommes en train de faire dans ce sport, surtout quand je suis puni comme un enfant pour avoir exprimé mes émotions. »