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Berlin, Bruxelles Afin d’éviter une dangereuse dépendance vis-à-vis de la Chine, la Commission européenne veut fixer des objectifs de production de cellules solaires, d’éoliennes, de batteries et de pompes à chaleur pour les États membres. D’ici 2030, l’UE devrait être en mesure de produire elle-même 40% de ses besoins annuels en technologies sans émissions, écrit la Commission européenne dans un projet de « Green Deal Industrial Plan ». Le document est à la disposition du Handelsblatt.
La chef des autorités, Ursula von der Leyen, a annoncé le projet de loi en janvier pour renforcer la position de l’Europe dans la concurrence mondiale. Le cahier des charges des batteries et des éoliennes est particulièrement ambitieux : l’UE vise un taux d’autosuffisance de 85 % dans ces domaines. En revanche, la Commission se contente de 40 % pour la production de photovoltaïque – car l’industrie solaire européenne a été décimée par les fournisseurs chinois bon marché au cours des dix dernières années.
La Chine est explicitement mentionnée dans le projet de loi. « L’Union est fortement dépendante d’importations concentrées pour certaines technologies nettes zéro et leurs composants », fait valoir la Commission, citant en exemple « les technologies photovoltaïques et leurs composants » en provenance de Chine. Jusqu’à présent, la totalité de la demande européenne a été en partie couverte par les importations chinoises.
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En ce qui concerne les pompes à chaleur et les éoliennes, la Commission avertit que la position de l’Europe dans la concurrence mondiale se détériore.
Plus d’argent de l’Etat
La crainte de prendre du retard dans la lutte pour les industries vertes du futur est également alimentée par l’offensive de subventions du gouvernement américain – la « loi sur la réduction de l’inflation ». La loi américaine vise également à réduire la dépendance vis-à-vis de la Chine. Il offre des crédits d’impôt attractifs et pourrait siphonner les investissements de l’UE, craignent les Européens.
Par conséquent, l’UE souhaite également fournir un financement plus généreux à l’avenir. Il existe en fait des limites étroites aux aides d’État dans l’UE. Au contraire, la nouvelle loi devrait désormais contenir une disposition selon laquelle les États devraient investir un montant minimum. Celui-ci doit être défini comme une proportion des revenus provenant des échanges de droits d’émission de CO2.
Plusieurs États membres se sont déjà prononcés contre un tel assouplissement du droit des aides d’État car ils craignent une distorsion de concurrence au sein de l’Europe.
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Dans le même temps, la Commission insiste pour que le processus d’approbation soit accéléré. Les projets énergétiques d’importance stratégique, appelés projets de résilience net zéro, devraient à l’avenir être décidés dans toute l’Europe dans un délai d’un an si la capacité prévue est supérieure à un gigawatt. L’approbation des projets à moindre rendement devrait même avoir lieu en huit mois. Les États membres devraient donc regrouper toutes les compétences nécessaires au sein d’une seule autorité (« guichet unique »).
Dans des cas exceptionnels, les procédures d’approbation régulières doivent même être entièrement suspendues. À cette fin, les États membres devraient créer des options de « sandboxing ». Les technologies zéro émission nouvellement développées devraient pouvoir être testées au sein de ces laboratoires vivants sans avoir à se conformer aux réglementations habituelles. Au lieu de cela, les autorités doivent alors surveiller de plus près les projets individuels.
Le document mentionne un nouvel instrument de financement, mais il n’a pas encore été mis en place. Un tel « fonds de souveraineté » devrait être créé plus tard, dit-on.
Le nucléaire sur un pied d’égalité avec le vent et le soleil
Le nucléaire et le captage du carbone ont la même place dans la facture que le solaire, les batteries et l’éolien. Toutes ces technologies sont définies comme des « technologies zéro émission stratégiques » que la loi vise à accélérer. La liste comprend également les pompes à chaleur, la géothermie, l’hydrogène vert, le biométhane et les réseaux électriques.
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Dans le passé, on s’est souvent disputé sur la distinction entre le nucléaire et le captage du CO2. Les deux technologies sont nettement plus respectueuses du climat que la précédente combustion du charbon et du gaz. Cependant, le captage et le stockage à grande échelle du CO2 n’ont pas encore été testés, c’est pourquoi ils suscitent depuis longtemps des inquiétudes, notamment en Allemagne. Dans le cas du nucléaire, le problème du stockage définitif des déchets radioactifs n’est pas encore résolu.
Les détails du projet peuvent changer avant que la Commission européenne ne le présente. Ce devrait être le cas le 14 mars. Après cela, le Parlement européen et les États membres de l’UE peuvent apporter des modifications avant d’adopter la loi.
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