Revue Ancient Soul – Le film minier javanais est une étude séduisante et magnifique | Film

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FEn mettant en scène des acteurs non professionnels de l’île indonésienne de Java, ce premier film séduisant – et parfois confus – du réalisateur espagnol Álvaro Gurrea oscille entre fiction et documentaire ethnographique. Soudain abandonné par sa femme Olive, Yono (Yono Aris Munandar), un mineur de soufre du volcan Kawah Ijen, peine à reconquérir sa bien-aimée. Ses efforts vont du spirituel au capitaliste : le mari désespéré est prêt à se lancer dans des sorts chamaniques ainsi que dans la crypto-monnaie.

Des moments de beauté émanent tranquillement du penchant du film pour les compositions statiques. Englouti dans des nuages ​​gonflés de vapeurs de soufre dangereuses, le Kawah Ijen est à la fois majestueux et terrifiant. Comme la caméra garde souvent ses distances avec les personnages, les insulaires sont parfois rendus simplement comme des morceaux impersonnels d’un tableau vivant. Ces vignettes de la vie à Java, bien qu’agréables à regarder, sont parfois émotionnellement aliénantes : le film de Gurrea a tendance à esthétiser ses sujets au lieu de les habiter de manière significative.

Le dernier tiers, cependant, est merveilleusement relevé par des scènes plus animées où Yono discute de son dilemme avec des amis et d’autres mineurs. Néanmoins, c’est aussi là qu’apparaît la difficulté du film à se boucler. Peut-être que ces problèmes découlent d’une compréhension fragile de l’île, étant donné que le récit saute sans cesse d’une dynamique familiale noueuse à une dichotomie simpliste entre spiritualisme et exploitation. Lorsque Yono attrape enfin l’appareil photo et tourne l’objectif sur lui-même, ce sentiment d’autonomie du sujet arrive trop tard. Ce film vise à rappeler le travail d’Apichatpong Weerasethakul ou de Lav Diaz, mais – malgré le titre – il lui manque une âme distincte.

Ancient Soul est disponible le 14 octobre sur True Story

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