Revue de presse – un journaliste douteux se reconvertit en Damascène | Organiser


UN Hustler se tient près de sa pinte et nous raconte les trucs de son escroc, comme s’il se vantait auprès de son pote au pub. Mais Max s’avère être un hack de journal. Malgré cette représentation du journaliste louche, amoral et égoïste qui pourrait vraiment vendre sa grand-mère pour une histoire, ce drame porte finalement sur les dangers de l’érosion des libertés de la presse.

Un monologue d’une heure, il est écrit par Sam Hoare, qui joue Max, et fait partie d’une saison de doubles projets, jumelé avec Tunnels. Il est réalisé par Romola Garai, qui entre sur scène par intermittence pour remettre des boissons à Max mais commence à démanteler le décor autour de lui alors que l’histoire prend des tournures plus sombres.

Ayant clairement commencé dans les jours qui ont précédé l’enquête Leveson, Max parle de sa collecte de nouvelles louches sans remords – de la diffusion d’histoires qui dépeignent des hommes innocents comme des pédophiles à la mise en scène salace du meurtre d’une écolière.

C’est une histoire racontée de manière engageante, noire dans sa comédie, mais qui se rapproche trop du cliché dans sa représentation de Max. Cela rend d’autant plus difficile de croire à son virage soudain vers un journalisme d’investigation fondé sur des principes lorsqu’il commence à découvrir des preuves de mauvais traitements infligés aux demandeurs d’asile et de l’annulation des manifestations dans ce qui semble être une Grande-Bretagne dystopique, dirigée comme un État policier.

Malgré tout, la tension est bien montée, et alors que Max parle des « personnes de l’ombre » – des agents obscurs de l’État – la scénographie évocatrice de Suzanne Emerson projette des silhouettes inquiétantes sur le mur. Hoare est également un interprète fin et confiant, qui nous tient en haleine, même s’il ne nous convainc pas complètement de la conversion Damascène de Max.

Jusqu’au 10 décembre.



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