Revue de Sherlock Holmes: The Valley of Fear – une dernière aventure élégante | Théâtre

[ad_1]

« JEf ce sera notre dernière aventure… », dit Holmes à Watson dans cette adaptation du dernier roman d’Arthur Conan Doyle sur le duo de détectives. La production du Blackeyed Theatre, filmée au théâtre Wilde de Bracknell, est actuellement en tournée mais également disponible en ligne. Adapté et réalisé par Nick Lane, il fonctionne avec les tropes habituels : un meurtre, un manoir et une lettre codée qui fait sortir Holmes et Watson des blocs. Mais une histoire parallèle, qui se déroule au sein d’une «société secrète» de voyous dans la vallée de Vermissa en Pennsylvanie, lui donne une tournure inhabituelle.

Agile… Blake Kubena dans Sherlock Holmes : La vallée de la peur.
Agile… Blake Kubena dans Sherlock Holmes : La vallée de la peur. Photographie : Alex Harvey-Brown

Les histoires se côtoient et le brin de Pennsylvanie ressemble à un croisement entre Gangs of New York et Gunfight à l’OK Corral – mais plus comique quand nous apprenons que ses tentacules meurtrières ont atteint Tunbridge Wells. En tapant le résumé final du cas, même Watson observe : « Les deux histoires manquent d’une conclusion cohérente. » Mais la production n’en est pas moins élégante.

Le Holmes de Luke Barton – jeune, à la queue touffue – a l’air d’un sabot intelligent hautain, rappelant à Watson qu’il a toujours 10 longueurs d’avance. Ce dernier, incarné par Joseph Derrington, apparaît comme un acolyte tweed qui encaisse gracieusement les dénigrements. Mais Barton et Derrington construisent une chimie, ayant déjà joué le duo, et infusent leur couple avec intensité; Watson prend Holmes à partie dans une scène qui change la dynamique et Holmes exprime son admiration pour lui dans une manifestation d’émotion rare, bien que discrète.

Holmes a une brève et puissante rencontre avec Moriarty (Gavin Molloy) dans une seconde mi-temps plus paisible. Les acteurs (dont Alice Osmanski et Blake Kubena) doublent les rôles dans les intrigues et leurs performances agiles donnent à la production son rebond.

Visuellement, cela fonctionne bien sur le film, avec des gros plans et des coupes qui apportent une mise en scène dramatique (réalisation par Alex Harvey-Brown). L’ensemble de Victoria Spearing a un design de style William Morris sur les murs et des rayons de soleil sur les planchers en chêne (conception d’éclairage par Oliver Welsh). Il nous rappelle que ce dernier épisode est raconté par le toujours fidèle Watson et délivré de l’étude de Baker Street, un dernier cas résolu, même s’il apporte une fin heureuse ambivalente.

[ad_2]

Source link -9