Revue des Chroniques de cette époque – un document oblique sur les migrants jette un œil sur la forteresse Europe | Film

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JCe bref documentaire expérimental sur la crise migratoire vient des artistes et cinéastes italiens Maria Iorio et Raphaël Cuomo et est un collage de séquences inutilisées de pièces vidéo qu’ils ont réalisées ensemble au cours des 15 dernières années. C’est un film avec des choses intéressantes à dire sur la fortification de l’Europe à cette époque, et le durcissement des politiques contre les migrants et les demandeurs d’asile. Mais j’avoue avoir trouvé ça dur et un peu frustrant. À la fin, je me suis demandé si cela n’aurait pas mieux fonctionné en tant qu’installation de galerie aux côtés des œuvres antérieures du duo.

Il ouvre en 2006, la nuit sur Lampedusa, la petite île sicilienne où des milliers de personnes fuyant la guerre et la pauvreté en Afrique et au Moyen-Orient arrivent chaque année sur des canots et de petits bateaux. Nous sommes dans une voiture garée sur un quai très fréquenté et un homme, qu’on n’a pas entendu, fredonne une chanson en essayant de se rappeler des mots en arabe. Il s’agit d’Abdelhamid, tunisien, employé comme saisonnier dans un hôtel de l’île. Il est également interprète pour les cinéastes.

De nos jours, nous entendons le réalisateur Iorio rappeler à Abdelhamid certaines des expériences qu’ils ont partagées : visiter un musée archéologique pour voir des mosaïques anciennes, interviewer un chercheur. Mais ce n’est pas toujours facile de suivre sa voix off.

Chronicles of That Time est un film de fragments. Comme la mosaïque, les scènes sont des carreaux d’où émerge progressivement un portrait. Nous entendons des extraits d’une interview de deux hommes tunisiens dans la vingtaine qui parlent de vivre et de travailler sans papiers en Europe avant d’être expulsés. Il y a des intermèdes musicaux, et Iorio déplore la façon dont les politiques inhumaines contre les migrants qui ont provoqué l’indignation sont devenues la norme. Tout comme Abdelhamid a oublié les paroles de sa chanson, la société a perdu quelque chose, le sens de la compassion.

C’est un film qui subvertit audacieusement nos attentes d’un documentaire sur le migrant : ce n’est en aucun cas un tordage. Mais il lui manque la puissance et l’intimité de Fire at Sea de Gianfranco Rosi, nominé aux Oscars ; Je me suis retrouvé un peu à la dérive, voulant en savoir plus sur la réalité de la vie des personnes qu’il présente.

Chroniques de cette époque sur True Story à partir du 13 janvier.

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