Revue Saint Omer – Le drame d’audience convaincant d’Alice Diop | Films dramatiques

[ad_1]

Je premier long métrage de fiction de la réalisatrice Alice Diop, qui a déjà travaillé dans le documentaire (ses films incluent le multi-récompensé Nous), le drame judiciaire de langue française Saint-Omer est aussi intrigant qu’intellectuellement rigoureux. Inspiré par la propre expérience de Diop d’assister au procès d’une femme accusée du meurtre de son bébé, c’est une exploration méditative d’un lien compliqué entre la femme sur le banc des accusés et celle qui témoigne.

Rama (Kayije Kagame), l’alter ego de Diop dans l’histoire, est un écrivain en quête d’inspiration. Elle est également enceinte et traite un enchevêtrement d’émotions sur ce que c’est que d’être mère. Laurence (la remarquable Guslagie Malanda), une immigrée sénégalaise charismatique et éloquente, est sereinement assurée en tant qu’accusée dans le procès pour meurtre, mais discordante en ce qui concerne ses expériences de maternité. Diop dépeint habilement les deux femmes comme des images miroir déformées l’une de l’autre : Rama reconnaît quelque chose en Laurence alors même qu’elle abhorre son crime.

[ad_2]

Source link -9