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UNll est certain que Richard Galliano est le meilleur accordéoniste vivant aujourd’hui. Ce n’est pas qu’une question de technique. Quiconque peut garder une emprise sur tous ces boutons et soufflets est à mi-chemin d’être un génie de toute façon. C’est la délicatesse, la lumière et l’ombre des sons en constante évolution, la clarté. Je le trouve enchanteur. Cet album a été enregistré en début d’année lors d’un festival à Cully, une station balnéaire du lac Léman. Cinq des 11 pièces sont des compositions de Galliano et, ceci étant son Tango Band, trois sont d’Astor Piazzolla, son exemple dans cet idiome. Quand Galliano joue Piazzolla, la similitude est assez frappante.
Un bon exemple, le doucement triste Chiquilin De Bachin, est un petit chef-d’œuvre à cet égard. Il révèle aussi le double talent de Sébastien Giniaux, le superbe guitariste du trio, qui joue ici un violoncelle éloquent. En revanche, le trio, dont le bassiste Diego Imbert, présente sept minutes et demie de pure virtuosité avec la Valse teintée de jazz de Galliano pour Nicky. La soirée se termine sur une note touchante d’intimité, le public se joignant tranquillement à La Javanaise de Serge Gainsbourg, avec Galliano comme leur doux accompagnateur.
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