Stacey Williams, une ancienne mannequin, accuse Donald Trump d’agression sexuelle survenue à la Trump Tower en 1993. Elle a partagé son expérience lors d’un événement Zoom pour soutenir la vice-présidente Kamala Harris, où elle a évoqué sa rencontre avec Trump et Jeffrey Epstein. Williams décrit une rencontre non consensuelle avec Trump, qui l’aurait touchée de manière inappropriée. La campagne de Trump a rejeté ces allégations, les qualifiant de fausses et politiquement motivées.
Une nouvelle accusation d’agression sexuelle contre Donald Trump a été formulée par une femme, Stacey Williams, à moins de deux semaines de l’élection présidentielle de 2024. À l’époque où elle était mannequin dans les années 1990, Williams a déclaré avoir été « tripotée » par l’ancien président à la Trump Tower en 1993, alors qu’elle avait des relations occasionnelles avec le délinquant sexuel décédé Jeffrey Epstein.
Williams a fait ces révélations lors d’une réunion Zoom le lundi 21 octobre, organisée par le groupe Survivors for Kamala, qui a également accueilli l’actrice Ashley Judd, connue pour ses accusations contre Harvey Weinstein, afin de rassembler des victimes d’abus et soutenir la candidature de la vice-présidente Kamala Harris.
Au cours de son intervention, l’ancienne mannequin a partagé des détails sur sa première rencontre avec Trump lors d’une fête de Noël en 1992. Elle a mentionné que, rapidement, il est devenu évident que Trump et Epstein étaient « de très bons amis » qui passaient beaucoup de temps ensemble. À la fin de l’hiver ou au début du printemps 1993, après une promenade avec Epstein, ce dernier a proposé de visiter Trump à la Trump Tower. Williams se souvient que, dès leur arrivée, Trump l’a attirée vers lui et l’a tripotée de manière inappropriée.
Après cette expérience, Williams a ressenti une rage intense et un malaise profond, décrivant cette interaction comme faisant partie d’un « jeu tordu » entre Trump et Epstein. Elle a exprimé son dégoût et sa honte, tout en révélant qu’elle avait l’impression d’avoir été traitée comme un objet. « J’ai quitté le métier, » a-t-elle déclaré, soulignant qu’elle préférait vivre anonymement et protéger sa vie privée, notamment en tant que mère.
Plus tard dans l’année 1993, Trump a envoyé à Williams une carte postale avec une vue aérienne de son manoir de Mar-a-Lago. Williams a partagé une photo de cette carte sur laquelle figurait un message manuscrit de Trump : « Stacey – Your home away from home. » Une amie proche de Williams, Ally Gutwillinger, a confirmé ces événements, se rappelant d’une visite en 2015 durant laquelle elle a découvert la lettre de Trump.
En réponse aux accusations, Karoline Leavitt, porte-parole de la campagne de Trump, a catégoriquement nié les allégations, affirmant qu’elles étaient le fruit d’une manipulation politique orchestrée par l’équipe de Harris. « Ces accusations, énoncées par une ancienne militante de Barack Obama, sont manifestement fausses, » a-t-elle déclaré.
The Guardian a également interviewé Stacey Williams après son intervention lors de l’appel de Survivors for Kamala Zoom.