Sean ‘Diddy’ Combs accuse les procureurs de l’espionner dans sa cellule de prison, après une fouille qu’il considère ciblée. Ses avocats dénoncent la violation de ses droits suite à des photos de ses notes prises par des agents fédéraux. Combs se plaint également des restrictions sur l’utilisation de son ordinateur portable, ce qui entrave sa préparation de défense. Il reste en détention pendant son procès pour des accusations graves, dont le trafic sexuel, le juge ayant rejeté sa demande de libération sous caution.
Sean ‘Diddy’ Combs accuse les procureurs d’espionnage
Le rappeur Sean ‘Diddy’ Combs a récemment exprimé des allégations troublantes selon lesquelles les procureurs surveilleraient ses activités à l’intérieur de sa cellule de prison, alors qu’il attend son procès imminent. Cette accusation intervient après une fouille de sa cellule au Metropolitan Detention Center de Brooklyn, que Combs et son équipe juridique estiment avoir été orchestrée spécifiquement pour le cibler. Lors de cette inspection, des représentants fédéraux auraient pris des photos de ses notes manuscrites avant de les transmettre aux procureurs, une action que ses avocats qualifient de violation flagrante de ses droits.
Restrictions sur l’utilisation de l’ordinateur portable
Ce n’est pas la première fois que Combs se plaint des conditions de son incarcération. Dans une lettre adressée à un juge, il a décrié les restrictions ‘intenable’ qui lui sont imposées concernant l’utilisation de son ordinateur portable. Ses avocats, Marc Agnifilo et Teny Geragos, ont écrit pour demander que Combs ait accès à l’ordinateur portable mis à sa disposition par le gouvernement, afin qu’il puisse examiner les preuves et préparer sa défense. Malgré la mise à disposition de l’ordinateur, il n’a pas encore pu l’utiliser en raison de multiples demandes non satisfaites et de limitations de temps qui entravent ses interactions avec ses avocats.
Les procureurs, quant à eux, insistent pour que Combs reste en prison pendant son procès pour des accusations graves, notamment le trafic sexuel. Le juge Arun Subramanian a rejeté sa demande de mise en liberté sous caution, citant des preuves suggérant que Combs pourrait représenter un danger pour la communauté et qu’il existe un risque sérieux de manipulation de témoins. Les préoccupations concernant l’intimidation des témoins ont également pesé dans la décision du tribunal. Diddy, qui plaide non coupable, fait face à des accusations graves, notamment de complot de racket et de trafic sexuel, tout en étant au centre d’allégations concernant des soirées privées controversées, connues sous le nom de ‘freak-offs’.