Rachat de Credit Suisse par UBS: une fusion bancaire majeure
Depuis mercredi dernier, des négociations sont en cours pour un possible rachat de Credit Suisse par UBS. Sous l’impulsion du gouvernement suisse, de la Banque nationale et de l’Autorité des marchés financiers (Finma), ces discussions sont menées pour éviter une crise bancaire plus vaste et également mondiale par une faillite éventuelle du Credit Suisse. Dimanche soir, UBS a annoncé qu’elle allait procéder au rachat de Credit Suisse pour plus de trois milliards de dollars, avec l’aide de la banque centrale et de l’État. Il s’agit de la fusion bancaire la plus importante en Europe depuis la crise financière il y a 15 ans.
UBS prend le contrôle de Credit Suisse
La crise du coronavirus n’a pas été sans conséquence pour le Credit Suisse. Parmi les facteurs qui ont conduit à cette décision de rachat, il y a notamment la défaillance de Greensill, un prestataire de services financiers qui était un partenaire important de Credit Suisse.
En rachetant Credit Suisse, UBS obtient le contrôle de toute l’infrastructure bancaire, y compris les actifs, les clients et les obligations de la grande banque suisse. Ce dernier aurait souffert d’une chute importante de ses bénéfices et d’une perte de confiance de la part de ses clients.
Quant à UBS, cette fusion contribuera certainement à son expansion, à la diversification de son portefeuille de services bancaires et à la consolidation de son emprise sur le marché bancaire. Cela pourrait également renforcer la position de l’entreprise face à ses concurrents directs tels que Goldman Sachs ou Morgan Stanley.
Les critiques de cette fusion bancaire
Bien que certains observateurs financiers soutiennent que cette fusion ait également pour objectif d’éviter une faillite de l’un des deux groupes, d’autres sont sceptiques quant à la pertinence et aux répercussions à long terme de cette décision.
En effet, une telle concentration de pouvoir au sein du système bancaire pourrait avoir des effets néfastes sur l’économie suisse, voire mondiale, à moyen et long terme. Elle pourrait également réduire la concurrence dans le secteur bancaire et donner naissance à une institution financière surpuissante capable de dicter les règles à tous les autres.
En outre, l’activité de la banque centrale en faveur des deux banques suscite des critiques. Si elles se fusionnent, elles pourraient mettre en place des pratiques risquées qui menaceraient tout le systèmes financier et renforçant ainsi le déséquilibre entre les grandes banques et les petites entreprises.
En conclusion, cette fusion bancaire pourrait avoir des répercussions positives et négatives à long terme. Elle témoigne de l’importance pour les autorités financières et monétaires de protéger les grandes banques et de prévenir les crises financières du futur. Il reste à voir si cette décision sera bénéfique pour l’économie suisse ou si elle aura des effets néfastes à atteindre ses objectifs.
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