Sécurité alimentaire, des groupes de consommateurs protestent contre la décision du Kenya sur les OGM

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NAIROBI, Kenya (AP) – Des groupes pour la sécurité alimentaire, les droits des consommateurs et la biodiversité protestent contre l’annulation d’une interdiction par le Kenya sur les aliments génétiquement modifiés, affirmant que le public n’a pas été consulté sur une question clé pour l’économie et la sécurité du pays d’Afrique de l’Est.

Le nouveau président du Kenya, William Ruto, a annoncé plus tôt cette semaine que le Cabinet avait effectivement levé l’interdiction vieille de dix ans de cultiver et d’importer ouvertement des cultures génétiquement modifiées. La décision est intervenue après la pression du gouvernement américain, qui avait fait valoir que l’interdiction affectait les exportations agricoles et l’aide alimentaire américaines.

Dans une déclaration conjointe jeudi, les groupes, dont l’Association kenyane Consumer Grassroots, Route to Food, Greenpeace Africa et le Réseau africain pour la biodiversité, ont déclaré que la décision abrupte « restreint essentiellement la liberté des Kenyans de choisir ce qu’ils veulent manger ». Ils ont appelé au rétablissement immédiat de l’interdiction et à un « processus participatif inclusif » pour examiner les problèmes de sécurité alimentaire.

Ruto a pris ses fonctions le mois dernier en promettant un gouvernement transparent, selon le communiqué. Il a également fait valoir que l’introduction d’organismes génétiquement modifiés nuit au marché de l’exportation biologique en pleine croissance et crée une situation injuste pour les agriculteurs kenyans, dont 80 % pratiquent l’agriculture à petite échelle.

L’agriculture est l’un des principaux moteurs de l’économie du Kenya et environ 70 % de la main-d’œuvre rurale travaille dans l’agriculture. Ruto, ancien ministre de l’agriculture, souhaite une plus grande productivité agricole.

« Les OGM mettront en danger nos variétés indigènes de semences et de plantes », indique le communiqué, ajoutant que l’Autorité nationale de biosécurité censée réglementer les OGM n’a pas la capacité de prendre en charge cette expansion. En 2019, le Cabinet du Kenya a franchi une étape limitée en approuvant la commercialisation d’une variété de coton génétiquement améliorée pour résister au ravageur africain du ver de la capsule.

De nombreux pays africains ont interdit l’agriculture génétiquement modifiée, au milieu des inquiétudes concernant les effets potentiellement nocifs sur les petites exploitations agricoles, les cultures existantes, l’environnement et la santé à long terme des personnes.

Suite à la décision du Kenya, le ministre de l’Agriculture de la Tanzanie voisine a déclaré au journal local The Citizen que « nous mettrons en place des mesures supplémentaires afin de nous assurer qu’aucune semence liée aux OGM n’entre dans le pays ».

Un porte-parole du président kenyan n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur la déclaration de jeudi.

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