S’il vous plait, pas le Brownlow ! Voici pourquoi ce dernier scandale de l’AFL frappe au cœur de tous les fans qui sont chers


Jvoici certaines choses que nous tenons pour sacrées à Melbourne. Le droit de déposer des lettres de noms de banlieue (Pran, Esseddon). La possibilité d’obtenir une glace à 23h. Et la connaissance que, peu importe à quel point ça va mal, notre équipe pourrait toujours gagner le drapeau du premier ministre.

L’équité est au cœur des règles du football australien. Ce n’est pas un accident – l’AFL travaille dur pour créer cette impression. Sa politique d’égalisation, basée sur les ligues sportives américaines et mise en place en 2014, formalise un équilibre entre chaque club. Les plafonds salariaux et de dépenses limitent la facilité avec laquelle les équipes peuvent obtenir un avantage. Cela promeut une similitude théorique qui nous permet de caserne pour l’outsider et de revenir la semaine prochaine.

« L’équité » donne à chaque fan la chance de croire. Le foot a longtemps été un égaliseur – une chance pour les gens de toutes les classes de réussir, de s’aligner avec une équipe gagnante. C’est ce qui l’a rendu si important dans les communautés, offrant un terrain d’entente aux amoureux du jeu pour raconter, compatir et célébrer. C’est pourquoi nous sommes prêts à investir autant de nous-mêmes dans quelque chose qui n’a finalement pas beaucoup d’importance. Le système nous soutiendra. Nous sommes en sécurité ici.

Lorsque cela est compromis, c’est une insulte à notre soutien indéfectible. Peut-être que c’est sur nous. Il est possible que la création d’une personnalité entière à partir de votre amour pour le club de football de Geelong au cours des 40 dernières années ait été vouée à la déception et peut-être devriez-vous essayer d’avoir certaines de vos propres réalisations.

Mais étant donné la demande que les joueurs – des chauffe-bancs aux capitaines – soient des citoyens corporatifs à tout moment, même le lundi fou, tout faux pas de l’administration est perceptible. L’allégation cette semaine selon laquelle un arbitre de terrain de l’AFL aurait divulgué les votes de Brownlow lors des matchs de cette année n’est pas seulement décevante (et illégale). C’est une grève contre l’équité.

L’arbitrage est, de par sa nature, entaché d’erreur humaine. Des Premierships ont été gagnées et perdues sur un ballon définitivement, absolument, incontestablement touché mais appelé autrement. Mais nous avons toujours dû croire que les arbitres essayaient de bien faire les choses. Il le faut, sinon qu’est-ce qu’on fait ?

Cela ne veut pas dire que nous aimons les arbitres de l’AFL. Nous ne le faisons pas. C’est notre rôle dans la performance. Les joueurs frappent le ballon, les arbitres prennent des décisions et nous nous asseyons sur nos fesses et crions à quel point nous respectons les règles. Nous sommes même furieux contre le nouveau système d’examen, qui est censé utiliser l’apprentissage automatique pour être infaillible.

Mais nous croyons toujours.

Le jeu vit ou meurt en comprenant qu’il est – en fin de compte – équilibré. Les umps pourraient payer des tas de frees contre mon équipe cette semaine mais je sais dans mon cœur que nous aurons bientôt un match quand l’arbitrage passera notre chemin. En fin de compte, l’équilibre se redresse.

légende de l’application du week-end

Les arbitres de l’AFL prennent leur rôle dans le vote de Brownlow plus au sérieux que n’importe lequel d’entre nous ne fait probablement rien. Presque tous le traitent avec révérence. Il y a une entente au sein des cercles d’arbitres qu’il est interdit d’en parler. Ils ne plaisantent même pas. Pas un indice. La façon dont vous distribuez vos trois votes après chaque match est un honneur qui vous est conféré par les dieux de l’AFL. C’est sacro-saint.

Un individu qui défie cette règle – celle qui n’est pas dite et l’exigence légale réelle – montre une faille dans le système. Le système explicitement égalisé.

Ce scandale des paris est loin d’être le premier que nous ayons vu dans le sport professionnel dans ce pays. Lancer des matchs est une tradition séculaire du cricket australien. Le freinage des chevaux est un secret de polichinelle dans les courses. Mais dans le foot ? Notre foot ?

Cela remet en question ce qui pourrait se passer d’autre. Lorsque les fondations se fissurent, tout commence à s’effondrer et l’AFL commence à avoir l’air assez bancale. Résultats du rapport culturel de Hawthorn. L’équipe de direction de la porte tournante à Essendon. Conclusions du rapport culturel de Collingwood. A chaque nouveau scandale, le système grince.

Si nous n’avons pas tous les mêmes chances de gagner, qu’avons-nous ? Les allégations de cette semaine sapent le caractère sacré de l’arbitrage, de la politique d’égalisation, des enquêtes et de la surveillance, et de mettre chaque partie de votre cœur à aimer le jeu.

Nous tenons les joueurs de l’AFL à un examen raisonnable dans cette ville. À juste titre, ils sont des modèles pour tout le monde, des plus jeunes aux plus âgés. Leur comportement hors terrain est aussi souvent remis en cause que ce qui se passe sur le terrain. Nous leur demandons de donner l’exemple et, par-dessus tout, d’agir avec intégrité.

Le nombre de médailles Brownlow n’est pas seulement une chance de s’endormir devant la télé. C’est une célébration des meilleurs et des plus justes du football. Cela reflète l’égalité du jeu par sa conception, qu’il peut tourner en un rien de temps, que nous pouvons toujours sortir vainqueurs.

L’actualité de cette semaine corrompt la seule chose qui est chère à tous les fans de foot : la chance d’y croire.



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