Statut? Pas clair!

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Statut : 08/02/2023 06h14

La cellule fédérale anti-blanchiment (CRF) n’est pas en reste : le ministère des Finances a BR-Information accordée un arriéré de traitement supplémentaire des rapports d’activités suspectes.

Par Arne Meyer-Fünffinger, BR

La Cellule de renseignement financier (CRF) a déjà suffisamment de problèmes : après que le patron de longue date Christof Schulte a demandé à être démis de ses fonctions à la mi-décembre 2022 (« pour des raisons personnelles »), la recherche d’un successeur est en cours. Jusqu’à présent, rien n’a été entendu du ministère fédéral des Finances.

Quelques semaines avant la décision du personnel, on a appris qu’entre janvier 2020 et septembre 2022, environ 100 000 déclarations de soupçons de blanchiment d’argent – « pas encore traitées » – s’étaient accumulées à la CRF. Il est maintenant clair comment cet arriéré de messages a pu se produire.

Les consultants en gestion de PricewaterhouseCoopers (PwC) ont recherché la cause au nom de la CRF et du ministère fédéral des Finances. Ils ont présenté leur rapport final le 30 janvier. Les arriérés de traitement « n’ont pas été détectés en raison du manque de contrôle interne de la CRF », selon le ministère fédéral des Finances dans une lettre de 23 pages adressée à la commission des finances du Bundestag allemand. ça ment Recherche BR avant.

Les consultants externes donnent quatre raisons

Après leur analyse d’erreurs, les consultants en gestion énumèrent quatre principales causes de l’évolution indésirable de la CRF : Outre la forte augmentation des déclarations de soupçons à la CRF ces dernières années, PwC a identifié « l’insuffisance du personnel et, en particulier, du système informatique -ajustements liés ».

En outre, selon PwC, il y a eu « des écarts par rapport aux processus définis et aux instructions procédurales dans l’analyse opérationnelle lors du traitement des rapports d’activités suspectes » et un manque de « documentation transparente et de cartographie explicite de l’arriéré de traitement » par la CRF. Les contre-mesures nécessaires n’ont pas été prises « parce que l’ampleur des arriérés de traitement associés est restée non reconnue », a résumé le ministère fédéral des Finances dans son document adressé à la commission des finances.

189 000 rapports avec « un statut (final) incertain »

Le département de Christian Lindner peut désormais également présenter un « nombre fiable d’arriérés de traitement » – et cela est nettement plus important qu’on ne le savait auparavant. Parce qu’en plus des quelque 100 000 rapports accumulés de soupçons de blanchiment d’argent, le ministère rapporte 189 000 autres rapports avec « un statut (final) peu clair ». Pour certains de ces rapports, « une analyse approfondie » devrait être effectuée. Cela devrait être terminé d’ici mai 2023.

L’opposition parle d’échec total

« Le ministère des Finances doit admettre à la CRF un nombre toujours plus élevé de déclarations d’activités suspectes non traitées », critique Matthias Hauer, président du groupe parlementaire de l’Union à la commission des finances. Il parle donc d’un « échec total ». Selon lui, la responsabilité incombe au ministre des Finances Lindner et à son prédécesseur, le chancelier Olaf Scholz. « Bien qu’il y ait eu des problèmes similaires dans le passé, le ministère n’a toujours pas veillé à ce que les dispositions légales soient respectées », a poursuivi Hauer.

Le ministère fédéral des Finances admet qu’il existe d’importants déficits dans la lutte contre le blanchiment d’argent en Allemagne. « Nous n’y parvenons pas, et c’est précisément pour cela que la lutte contre le blanchiment d’argent doit être complètement rouverte en Allemagne, et nous le faisons en réorganisant complètement les autorités et l’organisation de ce domaine », déclare Florian Toncar (FDP), un député Secrétaire d’État au ministère fédéral des Finances BR-Entretien.

« Office fédéral de la police criminelle » comme solution ?

Avec l’Office fédéral de la police criminelle financière, le gouvernement fédéral veut créer une nouvelle autorité au sein de laquelle les compétences en matière de lutte contre le blanchiment d’argent devraient converger. Cependant, tous les experts ne sont pas enthousiastes à cette idée. Lors d’une audition de la commission des finances, l’Association des enquêteurs criminels allemands et l’Union douanière de la police, entre autres, ont critiqué la situation. Au lieu de créer une nouvelle autorité, ils demandent le renforcement des structures existantes.

Enfin et surtout, le dernier rapport allemand du Groupe d’action financière (FTAF) a peut-être été à l’origine de l’initiative du ministère fédéral des Finances. Le GAFI est considéré comme l’organisation anti-blanchiment la plus importante au monde. Elle a adressé à la République fédérale un bilan mitigé et a surtout critiqué la surveillance fragmentée par les autorités fédérales et étatiques.

Cependant, le ministère fédéral des Finances ne ménage pas ses critiques à l’égard de la CRF. Le ministère a la tutelle juridique de la CRF. Dans sa dernière lettre à la commission des finances, elle se plaint que « la clarification des faits par la CRF devrait être considérée comme ayant peu d’initiative dans l’ensemble », et que « particulièrement au début du processus de clarification, la CRF a activement communiqué » et avait un « intérêt plus marqué pour la clarification ». Le nouveau patron de la CRF dirigera donc une autorité sous haute surveillance.

« Statut final incertain » – BMF admet un retard supplémentaire dans les déclarations de la CRF

Arne Meyer-Fünffinger, ARD Berlin, 8 février 2023 à 06h43

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