La fin du mandat de Justin Trudeau en tant que Premier ministre du Canada s’est marquée par des tensions internes et une baisse de popularité. Lors d’une conférence de presse, il a exprimé son engagement envers le pays tout en annonçant qu’il ne serait pas le candidat libéral aux prochaines élections. Sa décision fait suite à des critiques sur l’inflation et des incidents humiliants en public. Les sondages révèlent une chute de son approbation, tandis que le Parti conservateur semble gagner du terrain.
La Fin du Mandat de Justin Trudeau
Le passage de Justin Trudeau en tant que Premier ministre du Canada s’est conclu sur une note mélancolique. Lors d’une conférence de presse tenue devant sa résidence au Rideau Cottage à Ottawa, Trudeau a affirmé : « Je suis un combattant et je n’abandonne jamais, surtout dans un combat aussi essentiel que celui-ci. »
Il a également déclaré : « Mon amour pour le Canada et mon désir de servir les Canadiens m’ont toujours guidé. Les Canadiens méritent un véritable choix lors de la prochaine élection. » Trudeau a reconnu qu’il était devenu évident, à cause des tensions internes au sein de son parti, qu’il ne pouvait pas être le porte-drapeau libéral lors des prochaines élections.
Les Défis de Trudeau et la Réaction du Public
Cette décision est survenue peu de temps après qu’il ait été la cible de moqueries dans un parking à Rossland, en Colombie-Britannique. Une vidéo a capturé la scène où une femme, après avoir serré la main de Trudeau, a commencé à l’insulter en lui ordonnant de quitter la province.
Alors que la tension monte autour de lui, Trudeau a continué à faire face à des critiques concernant la hausse de l’inflation et le coût de la vie au Canada. Au cours de sa conférence, il a annoncé que le parlement, initialement prévu pour reprendre le 27 janvier, serait suspendu jusqu’au 24 mars, permettant ainsi au Parti libéral de mener une course à la direction « dynamique et compétitive » à l’échelle nationale.
Il a souligné que c’était le moment de « réinitialiser » et de « faire baisser la température », offrant ainsi une chance aux Canadiens de naviguer à travers ces temps difficiles avec un nouveau départ.
Les derniers sondages montrent une chute dramatique de son taux d’approbation, passant de 63 % à seulement 28 % dans sa neuvième année de mandat, tandis que le Parti conservateur, dirigé par Pierre Poilievre, semble prendre l’avantage en vue des élections prévues en octobre.
En parallèle, l’ancien président américain Donald Trump a fait des remarques humoristiques sur l’idée que le Canada pourrait vouloir devenir le 51e État des États-Unis, se moquant de Trudeau sur les réseaux sociaux. Cette situation a suscité des rires et des commentaires, même de la part de figures politiques comme Bernie Sanders, qui ont souligné les différences significatives entre les deux pays en termes de politiques sociales et de systèmes de santé.