Titre : Entraîneur de hockey sur glace aux États-Unis Catastrophe à Los Angeles : « Des cendres à la panique et au choc »

Titre : Entraîneur de hockey sur glace aux États-Unis Catastrophe à Los Angeles : "Des cendres à la panique et au choc"

Marco Sturm, entraîneur de hockey, raconte son expérience marquante d’un incendie dévastateur en Californie. Alors qu’il observait les flammes s’élever, il a réalisé l’ampleur de la catastrophe. De retour chez lui, il a ressenti la panique et la réflexion sur son lieu de vie. Bien que sa famille vive en Floride pour éviter l’instabilité, Sturm apprécie toujours l’Amérique. Avec des incendies toujours présents, il espère une pluie salvatrice pour apaiser la situation.

Marco Sturm, entraîneur de hockey sur glace pour l’équipe de ferme dans la ligue professionnelle nord-américaine, partage son expérience marquante d’un incendie dévastateur.

Il y a un peu plus de deux semaines, alors que Marco Sturm était à bord d’un avion avec son équipe, attendant le décollage vers Las Vegas, il a observé Los Angeles depuis sa fenêtre. Ce jour-là, la ville californienne ne ressemblait en rien à ce qu’elle était habituellement. Une immense colonne de fumée s’élevait dans le ciel, enveloppant la métropole d’une atmosphère inquiétante. ‘Ce nuage était comme un mur. Et à ce moment-là, nous avons compris : cela ne fait que commencer’, confie Sturm.

Un aperçu de l’enfer

Deux jours plus tard, Sturm revenait en Californie avec les Ontario Reign, l’équipe de ferme des Los Angeles Kings. Tout avait changé, du moins pour l’instant. Ce qui était autrefois un havre de paix sous les palmiers s’était transformé en un véritable enfer de flammes. ‘On le ressentait immédiatement dans l’air. Nous avons dû porter des masques pendant plusieurs jours. Encore aujourd’hui, il y a de la cendre devant chez moi’, se remémore Sturm, son sourire habituel s’effaçant légèrement.

Réflexions sur l’avenir

Dans l’interview, Sturm s’arrête brièvement en évoquant la situation : ‘L’air, la cendre, les gens, la panique, le choc …’. Il explique que, bien qu’il n’ait pas eu peur, étant donné que le feu était à une demi-heure de route, lui et sa femme Astrid ont commencé à réfléchir à des questions difficiles : ‘On commence à se demander : voulons-nous vraiment vivre dans ces zones ?’

La tranquillité de sa famille

Marco Sturm mène une vie de mari éloigné, car sa famille réside en Floride depuis plus de 13 ans. Cette décision visait à protéger ses enfants, Kaydie et Mayson Joseph, d’une enfance instable. Actuellement, Mayson Joseph joue au hockey universitaire, tandis que Kaydie est sur le point de terminer le lycée. ‘Ma famille savait que je n’étais pas en danger, donc elle ne s’est pas inquiétée’, explique Sturm.

Confronté aux aléas climatiques

Vivre entre la Californie, menacée par les incendies, et la Floride, sujette aux ouragans, peut sembler étrange. Néanmoins, Marco Sturm ne laisse pas les pensées sombres l’envahir : ‘L’Amérique reste le plus bel endroit où vivre. Je ne peux rien imaginer de mieux.’

Une nouvelle menace en perspective

Les incendies de forêt en Californie, parmi les plus dévastateurs de son histoire, semblent enfin sous contrôle. Malheureusement, le bilan est lourd : au moins 28 vies perdues et 15 000 maisons détruites. Alors que Sturm aspire à se concentrer sur son rôle d’entraîneur avec les Ontario Reign, de nouvelles images d’incendies apparaissent à l’écran, près de la ville, à une heure de route.

‘Un peu de pluie serait bienvenu’

À El Segundo, à seulement dix minutes du Pacifique, les températures ont atteint 27 degrés. Sous la couverture de fumée, il faisait frais car le soleil était masqué. Cela fait partie de ce qui attire Marco Sturm en Amérique, où le soleil brille souvent. ‘Je ne sais même pas quand il a plu pour la dernière fois’, conclut-il, ‘mais la pluie est annoncée. Ce serait bénéfique pour nous tous.’